| | You Never Can Tell - ft. Nils | |
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Elisa Knight
Messages : 61 Date d'inscription : 01/05/2011 Localisation : Dans un rêve %D comme tout le monde, quoi, ahaha /sors/
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| Sujet: You Never Can Tell - ft. Nils Mer 12 Oct 2011 - 10:12 | |
| Because
C'était un midi. Il faisait beau. Quelques feuilles d'arbres jaunissaient, mais c'était encore assez rare. Moi, depuis qu'il y a cette histoire de rêves et que les Clans ne sont plus aussi solidaires qu'avant, je suis seule. J'ai décidé de suivre Peter, même si la personne la plus convenable me semble être Jamy. Mais je suis beaucoup Peter. Je l'ai toujours suivi. Je n'ai jamais été une meneuse, j'ai toujours été une suiveuse. Et je me suis promis de suivre Peter depuis bien longtemps, de toute façon. Mais enfin bref. Il n'empêche qu'en ce moment, je reste seule. Seule dans mon coin. C'est pas comme si ma vie avait tant changé. Mais je ne suis même pas avec Peter. Je l'ai dit, je reste seule. Je crois que je suis assez déprimée. Je n'arrête pas de jouer du violon. A chaque fois, c'est l'air que j'ai fait kiosque lorsque j'ai rencontré Nils et Leila. Maintenant, je ne peux plus les voir. On à l'obligation de ne plus s'entendre. Surtout moi avec eux. Je suis du Clan aux ambitions les plus ignobles : empêcher les autres de retourner chez eux. Je ne comprends pas Peter et je ne cherche même plus à le comprendre. Je m'en fiche, maintenant, je veux juste qu'on me laisse jouer de ce violon et me ressasser ces bons souvenirs qui se sont passés avec Nils et Leila. Tellement je me remémore que je commence à oublier. Si je ne joue pas, je suis dans ma chambre du collège, regardant par la fenêtre. D'ailleurs, parlant du morceau que je joue, un jour, quelqu'un est venu me demander si je n'en avais pas marre de toujours jouer les mêmes notes. Je suis restée sans rien dire, restant rouge pivoine. Toujours aussi timide et faible. Je ne contrôle toujours pas mon pouvoir. Et j'ai découvert une nouvelle facette de ce cher pouvoir. Facette horrible. Alors qu'un jour je déjeunais près de gens que je ne connaissais pas, l'un m'irrita à cause de ses paroles ignobles insultant je ne sais même pas qui. Je me suis tellement énervée, mais j'étais restée muette comme une bûche. Puis alors qu'il continuait à brailler ses insultes, toujours autant énervée, lui se mis à tomber de sa chaise et se tordre de douleur. Il réagissait comme le garçon du self lorsque je suis arrivée ici. Il souffrait le martyr. D'ailleurs, parlant de ce garçon, paraît-il qu'il s'appelle Iwan. Mais ça, on s'en fiche. Je me suis alors jetée vers le garçon, pour essayer de le soigner comme je l'avais fait à Iwan, mais je n'y arrivais pas. Je ne sentais plus la douleur que j'avais prise au fond de moi, je compris que je l'avais donné à ce garçon. Et je n'arrivais pas à la reprendre. Je réussit lorsque je fus affolée 150%. J'essaie de me contrôler, mais je ne sais pas du tout comment faire.
Puis comme tout les midis, je me baladais silencieusement dans les couloirs en regardant le plafond, et parfois tournoyant lentement sur moi-même. Au dernier étage, où en ce midi la plupart du monde remplissait son ventre, je trouvais une drôle de trace au plafond. Je n'essayai même pas de toucher, sachant que naine comme j'étais, je n'arriverais jamais à atteindre la trace. Alors je suis allée chercher une chaise puis me mis dessus, tâtonnant. C'était une trappe. La trace des rebords de la trappe étaient à peine visible que je me félicitait pour avoir de si bons yeux de lynx. Ouvrant et passant la tête, finalement, je l'avais rebaissée aussitôt avant même que je regarde l'intérieur. J'avais pris peur. Un soir, regardant un film seule, le film se nommait « Rec ». Un truc qui m'avait fait tellement peur à la fin avec les trucs infrarouges et la bestiole que pendant une semaine je n'avais pas réussi à m'empêcher d'allumer ma petite lumière pour dormir, tel une enfant. Et à un moment, dans le film, quand on ouvre le grenier … Je ne vous le dirais pas. Mais il se passe quelque chose. Et j'avais tout à coup eu peur qu'il m'arrive cette chose. Je fus prise d'une peur incontrôlable. Que j'arrivai au final à tout de même à contrôler. Voyons, Elisa, ce n'était qu'un film pour faire peur, les monstres mangeurs d'homme n'existe pas, m'étais-je dit. C'est … Et puis de toute manière, paraît-il que nous sommes dans un rêve ! Alors je ne mourrai sûrement pas ! Enfin, je n'en sais rien … Roh, mais faut pas me contredire, voilà que j'ai encore peur, avais-je continué psychiquement.
Puis j'étais entrée. C'était sombre et poussiéreux. Il y avait quelques faisceaux lumineux, me laissant découvrir des vieux lits recouverts de poussière, des oreillers déchirés, éclatés, laissant déposer des vieilles plumes par terre et sur les lits. On voyait aussi la poussière danser dans la lumière. Il y avait un vieux fauteuil en cuir qui me fichait la frousse. Les jambes flageolantes, tremblantes, j'avais hésité un instant à monter. Puis je me hissais et grimpais, laissant la chaise seule face à son destin dans le couloir vide. Je me suis trouvée idiote, lorsque je me rendit compte que j'avais de la peine pour la chaise.
Et me voilà dans cette endroit poussiéreux, regardant autour de moi. Apparemment, personne n'a l'air d'y être allé depuis un bon moment, je pourrai peut-être m'en faire un endroit secret. Un endroit encore plus intime que ma chambre, ça m'a l'air d'être une bonne idée. Je m'avançai vers un des lits, regardant les dégâts de ces oreillers en charpie. Je me mis à éternuer à cause de la poussière, mais je ne partit pas de si tôt. J'avais bien envie d'y rester des siècles. Même si l'endroit avait un côté lugubre, je l'appréciai bien. Je l'appréciai bien, mais il me faisait aussi peur, quelle fille logique je fais.
Je m'avançai vers le vieux fauteuil de cuivre. Dans une histoire de fantôme, ce genre de fauteuil aurait bien était l'histoire d'un homme séquestré dans ce grenier et mort attaché sur la chaise. Brrrr j'ai de ces idées, moi ! Je tremble encore plus, à présent ! | |
| | | Nils Heamy
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Mer 12 Oct 2011 - 23:21 | |
| Why ? Nils était allongé sur son lit, les yeux fermés, la respiration lente, tandis que Fripouille reposait sur son ventre, montant ou descendant au rythme de la respiration du garçon. Est-ce qu'il dormait ? Non. Nils pensait. Il pensait au fait que bientôt il allait revenir chez lui, revoir ses parents, ses amis. Il n'arrivait pas à assimiler cette évidence, donc il pensait. Mais il y réfléchissait très doucement, voguant de pensées en pensées, sans vraiment prendre le temps de les aprofondir. Bien sûr elles tournaient toutes autour de ce thème. Nils ne savait pas. Il se demandait comment verraient ses proches son retour, et si ils le considéreraient toujours comme le Nils d'avant, ou si au contraire tout changerait, et si il deviendrait le Nils malade, le Nils bizarre, le Nils de l'expèrience des savants fous. Il se demandait si il garderait toujours son pouvoir, si il pourrait toujours contrôler les chats et les plantes comme de simples marionnettes. D'un côté il était content qu'une possibilité de retour en arrière lui soit offerte, et qu'il cesse d'être un marionnettiste. Mais d'un autre côté ce petit jeu lui plaisait. Pouvoir manipuler les êtres vivants, ce qu'il n'avait jamais réussi à faire avec les gens. Ce qui le chagrinait, c'est que son pouvoir ne lui permettait pas de les comprendre. Comprendre le monde dans lequel on vit, ce n'est pas le but de tout le monde ? Ou alors c'est seulement celui de Nils. Las de penser à des choses si compliquées, il se concentra sur sa respiration. Elle était tellement lente, qu'on aurait pu croire qu'il dormait. Enfin, sauf si on le connaissait vraiment. Car quinconque à déjà vu dormir Nils sait que son lit serait complètement défait, même si il n'est pas dans les draps. Ce quelqu'un saurait aussi que Fripouille n'aurait jamais pu dormir sur le ventre de Nils. Il aurait été éjecté au bout d'un quart d'heure. Dommage que ce quelqu'un n'existe pas. Dommage que personne ne connaisse vraiment Nils. Dommage qu'il soit obligé de réfléchir tout seul à tout ça, dommage qu'il ne puisse pas demander l'avis de quelqu'un d'autre.
Fripouille sortit ses griffes dans son sommeil, mais heureusement pas très fort. Ce contact désagréable sortit Nils de sa réfléxion, qui n'avançait d'ailleurs pas. Il ne faisait que tourner en rond. En fait, le mieux serait que le garçon se lève, et fasse quelque chose de sa journée. Par exemple il pourrait aller voir Jam', et l'aider à avancer dans ses expèriences. Sauf qu'il n'avait pas envie. Il voulait juste rester tranquille ici, ou bien trouver quelqu'un qui le comprenne avec qui il pourrait discuter. Malheureusement penser à ça était inutile, tellement inutile. Nils savait bien que pour trouver des gens il faut avoir de la volonté, et se bouger les fesses de temps en temps, mais là il n'avait pas envie. Le garçon entendit des pas qui passaient dans le couloirs. Des petits pas discrets, furtifs, hésitants. Il avait un peu l'impression de s'entendre lui-même marcher, pour qui savait l'écouter. Il resta à instant à peser le pour et le contre, pour savoir si il suivait la personne aux pas étranges, ou si restait là à se morfondre. Finalement il décida de suivre les pas.
Nils ouvrit la porte de sa chambre, et resta à l'affut, écoutant les pas. Un froissement de robe, et un frottement de chaussures sur le parquet fit penser à Nils que peut-être le mystèrieux inconnu ou plutôt la mystèrieuse inconnue venait de faire une petite figure de danse. Nils commençait à prendre goût au jeu. Il s'approcha de la source du bruit, et se retrouva face à l'escalier. Les pas venaient de là, grimpant les marches une à une, sans se presser, et presque sans les faire grincer. C'était l'escalier qui menait au dernier étage, le plus vieux. Le garçon s'engouffra à la suite de la fille, sans faire le moindre bruit. Jam' aurait été fière de lui, puisqu'elle était elle aussi capable d'une telle prouesse. Et même de beaucoup mieux, après tout elle avait les mêmes capacités qu'un chat. Le bruit de pas dans l'escalier s'arrêta : l'inconue était arrivée en haut. Nils la rejoignit, alors qu'elle venait de tourner au coin d'un couloir. Il ne vit que sa robe. Le garçon sourit, heureux d'être ici, d'avoir fait le bon choix. Nils finit par apercevoir son inconnue, qui observait quelque chose au-dessus de sa tête. C'était Elisa, encore plus fine, et encore plus fragile que dans son souvenir. Un sourire éclaira le visage du garçon, tandis qu'il l'observait, caché à l'angle du couloir. Elle prit finalement une chaise, et entreprit de monter dessus pour atteindre le plafond. Nils aurait pu le toucher sans problème, mais pas elle. Alors qu'il se demandait se qu'elle pouvait bien fabriquer, la jeune fille ouvrit une trappe, ce qui dégagea un nuage de poussière. Elisa resta un moment à regarder au-dessus d'elle, la tête dans la trappe. Nils la regardait toujours, avec un réel intérêt. Il avait hâte d'aller voir ce qu'il y avait derrière le passage. Son estomac cria famine, mais il l'ignora. Elisa passa de l'autre côté de l'ouverture, en laissant la trappe ouverte.
Nils se demanda alors ce qu'il convenait de faire. La première solution qui se présentait à lui, était de faire demi-tour, et de revenir quand la fille ne serait plus là. Sauf qu'il avait bien envie d'aller la voir, et peut-être même de lui parler. Finalement il monta à son tour sur la chaise, mais ne fut pas capable de passer par l'ouverture. Il respira un grand coup pour se calmer. Nils n'avait jamais été voir une fille de son plein gré. Habituellement il les évitait. Il avala sa salive, et passa par la trappe, aussi silencieux que les chats qu'il contrôlait. Il émit quand même un petit bruit en se levant, mais Elisa ne le remarqua pas. Elle était absorbée dans la contemplation de la pièce. Nils fit de même. Des lits, des plumes, et de la poussière, voila ce qu'il y avait le plus dans cet espèce de grenier. Ca devait être un vrai dortoir avant, peut-être pour les professeurs qui enseignaient au collège. Bon, après il faut savoir pourquoi ils n'avaient pas fait de porte mais bon. Les oreillers étaient déchirés, déversant pleins de plumes par terre et sur les lits. Nils se demanda ce qu'il y avait bien pu se passer ici.
Elisa atchouma, puis continua à observer un fauteuil. Nils y jeta aussi un coup d'oeil. C'était un fauteuil de cuire, tout ce qu'il y a de plus banale. Un peu vieux quand même, et couvert de poussière. Nils se retint d'éternuer. Un peu de ménage ne ferait pas de mal à cet endroit. Nils s'y sentait bien, sûrement parce que personne d'autre ne le connaissait, à part Elisa bien sûr. C'était comme une pièce secrète, oubliée de tous, mais calme, et agréable. Nils avait toujours aimé les greniers, particulièrement celui de ses grands-parents, qui regorgeait de trésors. Celui-ci était encore plus mystèrieux. Nils regarda à nouveau Elisa. Il allait bien falloir qu'il se montre. Comment procéder ? La méthode habituelle ? Salut, ça va, ect. Ou bien une méthode plus particulière, mais mieux adaptée à la situation ? Nils se décida pour la deuxième option, et s'avança, jusqu'à un lit, pour s'assoir dessus.
- C'est chouette hein ? J'aime bien les greniers, parce qu'ils sont pleins de mystères, dit-il sans regarder Elisa, le regard braqué sur le plafond.
En même temps où aurait-il pu trouver le courage de la regarder en face ? A tous les coups la jeune fille allait se mettre à crier, parce que Nils lui aurait fait peur.
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| | | Elisa Knight
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Jeu 13 Oct 2011 - 21:37 | |
| Droom
Alors que je venais de poser ma main sur le fauteuil de cuir pour avoir un contact, une voix surgit de je ne sais où. Cela me fit sursauter à un point que je tombai par terre sans même un cri, entraînant dans ma chute le fauteuil qui se cogna contre mon front. Je m'étais dit pendant une seconde que c'était la fin, qu'on allait me manger, me dévorer sauvagement. Puis, repoussant le fauteuil, la larme à l'oeil, à l'instant où je vis Nils assis sur un des lits où les plumes et la poussière s'y déposait, je sentis en moi un grand soulagement. Je me mis à quatre pattes, et sans le prendre le temps de me lever, je « m'écriai » tout en chuchotant : Pas très original, mais pendant un instant, j'avais bien crû que les monstres mangeurs d'hommes existaient. De plus, Nils était sûrement la personne en tête de la liste des personnes que j'avais envie de voir. Puis ce fut à cet instant seulement que je ressenti une douleur vive au front ainsi qu'un mal de crâne venant de se déclencher. Mais j'ignorai la douleur puis me levai et plissai ma robe. Puis finalement, en me baissant pour plisser ma robe, j'eus l'impression que ma tête pesait une tonne et je ne pu m'empêcher de souffler un « ouille ». Je restai ensuite plantée là, telle une survivante d'un massacre. Non, quand même pas. Mais c'était cette impression que j'avais : d'avoir échappé à la mort. Je restai muette, même si je savais qu'il n'y avais plus rien, je tremblais encore de peur et de surprise et n'arrivais pas encore à sortir un mot. Puis il y avait aussi la question qui planait dans ma tête qui était toujours là. Celle où je me demandais si Nils ou même Leila me considérais pas en fait simplement comme une fille rencontrée dans un parc et qui ne sait pas aligner deux mots sans qu'elle rougisse. Du coup, ça à quelque chose d'embêtant car à cet instant même, je me sens gênée et pas à ma place du tout. Comme si j'étais de trop, même si Nils m'avait parlé. Comme si cela était un fardeau qu'il me parle et que je m'en sentait horriblement coupable. Je me pinçai les lèvres et dit tout bas : « Moi, ils me fichent la frousse »
Ne sachant que faire, je baissai la tête et serra ma robe. Ca doit être irritable de voir une fille comme moi, vraiment. Essayant de reprendre de l'assurance, j'essayais de me rappeler comment on m'a tant enseigné l'art d'avoir une bonne présentation. Je relevai la tête et lâcha ma robe. Pourtant, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas l'impression d'être plus assurante que ça. Je déteste mon aura de fragilité. Je déteste beaucoup de chose chez moi, je pense. Je n'aime pas mon ancien statut, je hais les préjugés. Et je déteste les choix. Les choix trop compliqués, en tout cas. Comme le choix de savoir en ce moment dans quel camp on est. C'est trop difficile, de vouloir à la fois être toujours du côté de Peter et de l'autre côté vouloir défendre ses idées. « Chez moi nous avons un grand grenier. Je n'y suis allée seulement deux fois, et ces deux fois, je voulais à tout prix que Peter m'accompagne tellement j'avais peur. »
Puis j'ajoutai avec mépris : « J'ai toujours été peureuse, de toute manière. Et j'ai toujours dû compter sur Peter. Je suis vraiment insignifiante. »
Puis je voulus changer de sujet, avant que je me mette à trop cogiter sur mon incompétence élargie : « Tu ferais quoi, toi, si tu retournais chez toi ? »
C'était sûrement l'une des questions que la plupart du monde se posait en ce moment. Même Peter doit en réfléchir, si jamais il lui arrive d'échouer et de retourner dans son monde qu'il déteste tant. D'ailleurs, en effet, je me demande bien ce que ferais Peter. Est-ce qu'on se reverrait, comme avant ? Comme toujours ? Comme toujours avant qu'on ne se voit plus pendant une année, bien entendu. Ou alors continuerait-il à pourrir sa vie qui l'est déjà bien assez ? Je me demande bien. En tout cas, si on rentre tous, j'irai envoyer Peter faire soigner son amnésie. Mes parents ont de bons contacts dans tout les domaines, de toute manière. D'ailleurs, je suis bien contente de savoir qu'ils vont bien. A mois que … ? Oui, peut-être qu'entre temps, quelqu'un à perdu les pédales et s'est mis à devenir une dictature mondiale. Pourquoi ais-je toujours des scénarios horribles en tête ? Mais alors … Si je rêve … Je suis dans mon lit ? Ou alors suis-je à l'hôpital ? Peut-être que cela fait la une des journaux, qu'on ne parle que de ça aux informations ? Ou alors il s'est encore passé un truc extravagant et inexplicable ? Oui, tiens, ça, je me demande. Et aussi, est-ce que là-haut, on sait que ce sont des savants psychopathes qui nous ont rendus comme ça ? Et puis si je me réveillais, comment on me regarderait, maintenant ? Je balayai mes pensées d'un clignement d’œils puis vint m'asseoir auprès de Nils. Il n'a pas l'air de tant penser méchamment de moi. En fait, maintenant que j'y réfléchit, il n'en à jamais eut l'air. | |
| | | Nils Heamy
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Ven 14 Oct 2011 - 0:37 | |
| White Feathers
En entendant la voix de Nils, Elisa, au lieu de partir en hurlant, sursauta violemment et s'écroula par terre sans un bruit, un peu comme une poupée de chifon. Bien sûr les poupées de chiffon sont beaucoup moins jolies, et ne s'écroulent pas quand elles entendent une voix derrière elles. Elisa si. Et le mieux c'est qu'elle tomba par terre asser joliement, ça ressemblait un peu à un pas de danse, sauf quand on prend en compte que le fauteuil lui tomba sur la tête. Nils était toujours assis sur son lit, un peu crispé. Il ne savait pas trop quoi faire. Lui bondir dessus pour lui demande si elle s'était fait mal ? Nan, elle se sentirait encore plus gênée. Enfin, c'était ce qu'aurait sûrement ressenti Nils à sa place. La jeune fille lui lança un regard affolé, mais se calma aussitôt quand elle le reconnut. Au moins elle ne le considérait pas comme à un imbécile à ne pas approcher. Elle chuchota aussi un bref "Nils !" de soulagement.
Quand à lui, le garçon était gêné devant l'émoi qu'il avait provoqué chez Elisa. Ce n'était pas son intention. Il aurait voulu lui demander pardon, mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Nils n'implorait jamais le pardon de quelqu'un. Une habitude. La jeune fille finit par se relever, les yeux humides. Le front de Nils se plissa, inquiet. Il ne pensait pas qu'elle s'était fait mal jusqu'à maintenant. Mais apparement si. Avec un peu de malchance elle allait devoir filer à l'infirmerie, et Nils se retrouverait tout seul. A cet instant, il trouva son entrée particulièrement idiote. Pas moyen de faire pire. En plus il ne lui avait même pas dit bonjour. Quel impoli il faisait. Nils rougit, et regarda ses chaussures. C'était des Converses, tout ce qu'il y a de plus banale. Sauf quand on habite dans un collège où il éxiste un Clan des Converses. Là, c'est pratiquement un lèse-majesté d'en porter quand on n'appartient pas à ce Clan. Nils n'avait pas fait attention aux chaussures qu'il enfilait, mais avec un peu de chance Elisa ne ferait aucune réfléxion.
Quand Nils osa la regarder à nouveau, elle tenait la robe dans ses doigts, les sourcils froncés, comme si elle avait mal. Nils se sentit encore plus coupable d'être entré comme il l'avait fait. Il se sentait aussi coupable pour ne pas avoir le courage de réengager la conversation, alors que c'était lui qui avait décidé de la commencer. D'une bien piètre manière d'ailleurs. A tous les coups elle allait tomber à plat. Elisa étant aussi timide que lui, ils n'allaient sûrement pas réussir à dialoguer. A moins que ce soit au contraire cette particularité qui les rapprocherait. Nils esquissa un sourire, un peu rassuré par cette idée.
- Moi, ils me fichent la frousse, murmura Elisa.
Nils ne comprit pas ce qu'elle voulait dire, et préféra ne rien ajouter pour ne pas passer pour un imbécile. Enfin, Elisa pensait sûrement déjà qu'il était un imbécile, mais ça allait sûrement empirer si il ouvrait la bouche. Nils se demanda pendant un instant comment elle le considérait. Un grand timide ? Quelqu'un qui aime bien foutre la trouille aux gens ? Nils n'était pas très doué à ce petit jeu là, et préféra abandonner la partie tout de suite. De toute façon il ne voyait pas l'intérêt de se torturer l'esprit pour une chose qu'il ne saurait jamais. A moins de demander à Elisa ce qu'elle pensait de lui. Rien que cette idée fit rougir le garçon. Non, ça, ça n'arrivera jamais. Ou alors il faudrait vraiment que la situation change complètement. Ou plutôt que Nils change complètement. Le garçon jeta un coup d'oeil à Elisa, qui tordait nerveusement sa robe. Nils quand à lui, jouait avec des plumes. Il les regardait tomber, infiniment légères jusqu'au sol, ou soufflait même dessus. Le silence paraissait lourd à Nils, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il devait juste profiter de l'instant présent, et donc du silence. Pas besoin de parler pour se comprendre. Nils en tout cas comprenait parfaitement l'embarras d'Elisa, puisqu'il était plongé dans la même situation. Enfin non, pas tout à fait en fait, il était plus détendu qu'elle. Il venait d'apprendre à apprécier le silence. Nils sourit une nouvelle fois, et continua à l'observer, et à faire voler ses plumes. C'était un de ces petits moments de tranquilité où le temps semble s'être arrêté. Elisa reprit ensuite la parole :
« Chez moi nous avons un grand grenier. Je n'y suis allée seulement deux fois, et ces deux fois, je voulais à tout prix que Peter m'accompagne tellement j'avais peur. »Elle continua, méprisante envers elle-même .« J'ai toujours été peureuse, de toute manière. Et j'ai toujours dû compter sur Peter. Je suis vraiment insignifiante. »
Peter, Peter, elle ne parlait que de lui. C'était le chef du Clan des Converses, non ? Celui qui voulait que tout le monde reste ici. Nils se demandait parfois si il n'avait pas raison. Peut-être que ce serait plus simple de continuer à vivre comme ça, coupés du monde. Mais d'un autre côté, même si il avait un peu honte de se l'avouer, ses parents lui manquaient. Et Peter, que représentait-il pour Elisa ? Un ami, ou plus ... Un petite boule de jalousie vint se nicher dans le ventre de Nils. Il voulait que la jeune fille ne soit qu'à lui. Son amie à lui, avec peut-être même des réunions dans le grenier. Oui, Nils était séduit par cette idée. Retrouver Elisa ici, et discuter avec elle. Ou alors ne rien dire. Mais il restait Peter. Peut-être que Nils devrait questionner Elisa après propose de lui, après tout ce n'est pas ce que font les amis ? Sauf les amis jaloux bien sûr. Pour se distraire de ces pensées parasites, il repensa à ce qu'elle avait dit d'autre. " je suis tellement insignifiante. " Franchement, depuis quand une fille comme elle pouvait se trouver insignifiante. Même Nils ne pensait pas ça de lui-même. Tout le monde a un rôle un jouer, dans la vie. C'est bizarre de penser ça. D'un autre côté ça devait être courant, Nils était juste trop bête pour le comprendre. Oui, ce devait être ça, c'était un truc pour les gens plus matures que lui, de se trouver insignifiant. En tout cas Elisa disait ça avec un peu de trsitesse.
« Tu ferais quoi, toi, si tu retournais chez toi ? »
LA question qui tue. Nils n'en avait aucune idée. Peut-être irait-il retrouver ses "potes", en premier, ou alors il irait d'abord voir sa famille. Sûrement la famille en premier, même si il avait un peu honte de se l'avouer. En même temps ses copains étaient sympas, mais ne le connaissaient pas vraiment, donc bon, la famille en premier. Après, il irait voir ses potes, et ensuite il trainerait dans les rues. Juste pour voir du monde, essayer de reconnaître des inconnus. Mais peut-être qu'en fait tout cela ne sera pas possible. Peut-être qu'ils seront tous enfermés dans des laboratoires pour que des médecins essayent de comprendre ce qu'ils leur était arrivés. Peut-être que le monde aurait totalement changé. Ils pourraient même se tromper de date et revenir au temps des romains, ou au XIXème siècle. Les peut-êtres étaient sûrement infinis, et pas très joyeux en plus. Nils finit par répondre :
- J'irai voir ma famille, puis mes amis. Ensuite je me baladerai. Mais ça c'est le scénario parfait : on rentre chez nous, tout est comme avant, on est tranquilles. En vérité, je suis sûr que ce ne sera pas comme ça.
Nils resta un moment à penser à toutes les catastrophes qui auraient pu arriver, pus jeta un coup d'oeil à l'endroit où devait être Elisa. Elle n'y était plus, à la place elle s'était installée près de lui, sur le lit recouvert de petites plumes blanches. Sûrement celles du dessous, le duvet. Nils en prit une entre ses doigts, et souffla dessus, pour qu'elle arrive dans les mains d'Elisa. Puis il lui sourit, tout en se demandant ce qu'elle ferait elle. Elle irait sûrement voir sa famille en premier. Pas ses amis, puisqu'elle n'en avait pas, enfin d'après les rumeurs qui couraient sur elle quand ils étaient dans le monde réel. Elisa devait bien être ami avec ce fameux Peter, mais si le projet de Jam' fonctionnait, il ne rentrerait sûrement pas chez lui. Nils fit tout d'un coup un peu inquiet : et si Elisa décidait de rester avec Peter pour toujours, dans ce rêve imaginaire ? Il chassa cette idée de son esprit, et envoya un nouvelle plume à Elisa, qui attérit cette fois-ci dans ses cheveux. Nils ne savait pas viser.
- Dit, si tu en avais l'occasion tu partirais ?
Nils la regarda avec inquiétude, redoutant à moitié sa réponse. Pour dissiper son malaise, il lui souffla dessus une poignée de plume, déclenchant sans le vouloir la première guerre des plumes.
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| | | Elisa Knight
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Ven 14 Oct 2011 - 18:37 | |
| Thought
« J'irai voir ma famille, puis mes amis. Ensuite je me baladerai. Mais ça c'est le scénario parfait : on rentre chez nous, tout est comme avant, on est tranquilles. En vérité, je suis sûr que ce ne sera pas comme ça. »
Je pense aussi. Il faut s'attendre à tout, le monde réserve vraiment des choses bizarres parfois. Ou inattendue, plutôt ? Car le bizarre n'est-il pas une sorte de chose inattendue ? Peut-être. Moi, que ferais-je ? D'abord, il faut deux hypothèse. L'une où Peter y est, l'une où n'y est pas. Dans la première, si jamais Peter et moi revenions chez nous, j'irai voir mes parents, puis j’accourrai vers la maison de Peter où quelqu'un m'arrêtera et m'y emmènera en voiture luxueuse. Puis j'irai le voir, donc. Mais ce que je n'arrive pas à savoir, c'est si il voudra bien me voir. Quand je suis arrivée au collège ici, il à dit qu'il est content de me revoir, alors je ne sais pas. Je ne doute pas de sa « joie » mais juste que je ne pense pas que c'est pour autant qu'il voudra continuer à me voir pour autant, trop déprimé car il à dû rentrer chez lui. Alors je continuerai mes études en médecine, me spécialisera en chirurgie, et sera une parfaite chirurgienne croulant dans la luxure. Je serais riche et influente, héritant d'un peu de l'argent de mes parents et m'étant comporté comme une bonne fille, lorsque mes grands-parents mourront, j'aurais une partie de leurs biens. Mmh. Et puis j’essaierai de trouver Nils, aussi, je pense. Si ça ne le dérange pas, bien entendu. Puis dans la deuxième hypothèse, si je me trouvai à retourner chez moi sans Peter, alors … … … Je crois que je dois rajouter dans la première supposition qu'aussi je serai triste si jamais Peter ne voudra plus me parler. Et donc, pour en revenir à la deuxième … … … Alors je ne sais pas. Ce serait encore pire, si je savais que je ne pourrai même pas l'entrevoir de temps en temps. Alors je ferais ensuite un peu comme dans la première proposition, mais sûrement encore plus triste. Enfin, je pense. Nils me retira de mes pensées lorsqu'il souffla sur une plume qui arriva sur mes mains. Je vis Nils sourire, ce qui me fit faire pareil. Puis alors que je réfléchissait encore un peu à comment je me comporterait sans Peter -j'ai bien survécu un an sans lui ...-, Nils me souffla encore quelques plumes qui atterrirent dans mes cheveux, tout en demandant à la suite : « Dit, si tu en avais l'occasion tu partirais ? »
Je me pinçai les lèvres. Bonnes questions. Le serpent de l'angoisse vint se loger dans mon ventre, ne sachant que dire. J'avais peur que ma réponse déçois. Ce qui est idiot, Nils et moi sommes amis depuis peu de temps, alors … En plus il à déjà des amis. Une de plus ou de moins … Étrangement, cela me rendit triste. Il me ressouffla des plumes, qui me décrocha un sourire, puis je lui en renvoyait qui voletèrent au-dessus de lui et lui atterrirent ensuite dessus. Puis alors que j'en faisais tourner une entre mon pouce et mon index, je soufflais : « Ca dépends si Peter viens ou pas »
En parlant, cela avait fait voler la plume qui se déposa à nos pieds. Sans vraiment trop savoir pourquoi, mes yeux devinrent bien humides. Je rajoutai :
« Puis dans ce monde … Mon statut de riche ne sert à rien. Ca m'a libéré d'un horrible fardeau … C'est tout de même grâce à ce monde, que j'ai pu te rencontrer. Et j'en suis fort flattée, car sinon, je pense bien que jamais nous n'aurions pu nous rencontrer. D'un autre côté, je voudrais bien rentrer chez moi, retrouver mes parents, nos femmes de ménages, nos cuisiniers, tout le personnel reste du personnel, que la plupart je connais depuis mon enfance. Retrouver notre vieille Tally, notre chienne à Peter et moi, ce chien qui à grandit avec nous. Ainsi que pouvoir un jour avoir l'espoir d'être chirurgienne. »
Je soufflai doucement sur une plume qui atterrit sur l'épaule de Nils. Cette fois, j'essayai de ne pas demander pardon parce que je m'étais montrée trop bavarde. Il n'empêche que j'en restai gênée. J'ai encore une fois tout déballé d'un coup. Mais j'en restai muette, n'ayant plus le courage de dire quoi que ce soit. Je pensais à présent à Peter. Moi qui en ce moment restais seule et donc n'allais plus vraiment voir Peter, je me demande ce qu'il peut bien faire, en ce moment. Puis je songeais à Ilyana, chef de la Nuit. Elle avait un avis opposé à Peter, celui que tout le monde rentre. Oui, c'est pour moi Jamy qui vise le plus juste. C'est beaucoup mieux de laisser son choix aux autres. Puis je décidai finalement de donner grâce à mon cerveau et de ne plus trop rélféchir. | |
| | | Nils Heamy
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Dim 16 Oct 2011 - 17:15 | |
| Angel Elisa envoya des plumes sur Nils, qui sourit. Maintenant ils étaient pleins de petites plumes blanches. C'était joli. La jeune fille répondit à Nils, tout en tournant les pouces autour de ses index.
« Ca dépends si Peter viens ou pas »
Nils se mit à regarder ses chaussures. Il aurait dû se douter de la réponse, après tout Peter était sûrement le seul ami d'Elisa. Nils ne comptait pas vraiment, puisqu'ils venaient juste de se rencontrer. Malgré ça le garçon était déçu. Il aurait bien aimé qu'elle lui réponde un truc du genre " Ca dépends, de toi et de Peter". Ca, Nils aurait bien aimé. Mais bon, il ne faut pas rêver, Nils ne représentait rien pour Elisa, donc il nétait pas senssé espérer qu'elle pense un peu à lui. Le garçon ne répondit rien. De toute façon il n'y avait rien à répondre à ça, c'était ce qu'on appelait courament un gros vent. Un énorme vent même. Mais Elisa ne devait pas connaître ce terme, puisqu'elle avait vécu seulement avec sa famille pendant toute sa vie. Au bout d'un moment, Nils trouva un peu de courage pour regarder Elisa. La jeune fille avait presque les larmes aux yeux. Nils se rendit alors compte de l'imbécilité de sa réaction. Jouer les amis jaloux, alors que c'était elle qui était triste. Franchement, pour faire mieux bonne chance. Nils s'élut lui-même boulet du jour, mais se félicita quand même de ne pas avoir ouvert la bouche.
Elisa fit encore voler quelques plumes, qui attérirent aux pieds des adlescents. Nils se prit à penser qu'elle ressemblait maintenant à un ange. Un très bel ange en plus, tout aussi pure, et gentil. Elle n'avait sûrement pas voulut blesser Nils en parlant de Peter, elle lui avait juste dit la vérité. Elisa reprit, la voix toute triste, à un point que Nils s'en voulut beaucoup, pour ne pas avoir le courage de se bouger les fesses et de la réconforter. Quel imbécile il faisait.
« Puis dans ce monde … Mon statut de riche ne sert à rien. Ca m'a libéré d'un horrible fardeau … C'est tout de même grâce à ce monde, que j'ai pu te rencontrer. Et j'en suis fort flattée, car sinon, je pense bien que jamais nous n'aurions pu nous rencontrer. D'un autre côté, je voudrais bien rentrer chez moi, retrouver mes parents, nos femmes de ménages, nos cuisiniers, tout le personnel reste du personnel, que la plupart je connais depuis mon enfance. Retrouver notre vieille Tally, notre chienne à Peter et moi, ce chien qui à grandit avec nous. Ainsi que pouvoir un jour avoir l'espoir d'être chirurgienne. »
Décidément l'image d'un ange poursuivait Nils. D'un autre côté un ange n'a pas de statut de riche, ni rien du tout. Un ange ne rêve pas d'être chirurgienne, et ne s'intéresse pas à un simple mortel comme Nils. Et pour finir, les anges n'éxistent pas. Elisa si. Les Elisa tristes aussi. Le garçon savaient qu'il devait faire quelque chose, pour la réconforter, mais il avait un peu peur de dire une phrase en trop. Et puis il ne voulait pas paraître lourd, ni rien de ce genre.
- Mais tu sais, si on revenait dans la réalité, je pense que je pourrai laver ta réputation, mes potes sont plutôt du genre influents.
Et voila, il avait dit une phrase de trop. D'un autre côté c'était sympa, mais pas forcémenet entièrement vrai. C'était un demi-mensonge pour exact. En effet ses copains pouvaient faire changer les choses, mais pas complètement. Et puis, se faire des amis dépendait aussi d'elle, donc Nils ne pouvait pas vraiment tout faire. Il se rappelait de certaines scènes avec ses potes, où ils allaient voir les filles, pour leur parler un peu, comme le font tous les mecs populaires. Inutile de préciser que Nils détestait ça. Il préférait aller voir les filles normales, et pas celles qui se la jouaient à mort, sûres de leur charme. En fait il ne leur adressait pas la parole. En plus c'était de vraies pestes, qui passaient leur temps à critiquer les autres, surtout quand elles étaient jalouses. Elisa était une de ler cible préférée. Il y en avait certaines qui était jalouse de sa beauté et n'arrêtaient pas de dire qu'elle était hideuse et s'habillait n'importe comment. D'autres, qui la méprisaient, préféraient l'appeler "la fille à papa", et se moquer d'elle parce qu'elle n'avait pas d'amis. Pour sa part, Nils s'imaginait cette fille, comme une gosse de riche, qui se croit supèrieur à tout le monde. Maintenant, ça avait bien changé, et Nils s'était promis de ne plus écouter les rumeurs idiotes, et ne plus aller voir ces horribles pestes.
Nils regarda Elisa. Elle se semblait plongée dans ses pensées, un peu triste. Pour la réconforter, Nils ne trouva rien de mieux à faire que de la serrer dans ses bras, comme lui faisait sa mère quand il était petit. Sauf qu'il la répoussait toujours, en disant qu'il n'était pas un bébé. Heureusement Elisa n'était pas lui, et ce câlin l'aiderait sûrement à décompresser. Nils était un peu tendu. Nan, soyons clair, Nils était carrément tendu. En fait, ça parait impossible vu comment il était mal à l'aise qu'il ne remarque pas ce qu'il était en train de faire plus tôt. Nils était en train de faire un câlin à une fille, comme le ferait tout petit copain digne de ce nom. Le garçon rougit violament, et s'écarta d'elle, tout en bredouillant :
- Désolé ... C'était pas ... C'était pas mon intention. Je voulais juste ...
La réconforter ? Nan, sûrement pas à moins de vouloir passer pour un imbécile professionel, ou un parfait amoureux. Cette fois-ci il fallait qu'il se la ferme. Malheureusement il n'en fut pas capable, et ajouta :
- Enfin, voila quoi. C'est juste que t'avais l'air triste. Et puis en plus tu ressembles un peu à un ange, et les anges trsites c'est pas beau à voir. Bien sûr ça le ferait plus si t'étais blonde aux yeux bleus mais bon ...
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| | | Elisa Knight
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Dim 16 Oct 2011 - 20:44 | |
| Kind
« Mais tu sais, si on revenait dans la réalité, je pense que je pourrai laver ta réputation, mes potes sont plutôt du genre influents. »J'eus un petit sourire. Oui, Nils est gentil. Je me demande bien combien il à d'amis … Et puis, en réalité, j'ai du mal à m'imaginer une poignée d'adolescent qui arrivent à tout changer. Que je suis pessimiste. En fait, je me demande si Nils me « connaissait », avant, et si il avait aussi certains préjugés. Peut-être, peut-être pas …. je me demande si je lui en voudrait, si c'était oui. Je n'en ai jamais voulu à beaucoup de personne, ma faiblesse et de toujours pardonner et de laisser une deuxième chance. A moins que ce soit une qualité, je ne sais pas trop. En fait, comment je m'imagine Nils avant, ce serait plutôt … Quelqu'un un peu comme Peter : distant... Mais pas froid, par contre. Et puis parlant tout de même un peu plus. Et se battant avec les gens un peu moins. Peut-être que c'était quelqu'un de populaire, en fait... De toute façon, je n'aurai pu m'en rendre compte, j'avais trop d'occupations. Comme jouer de la musique, paraître parfaite devant mes grands-parents et … bref. Oui, tiens, sérieusement, il était qui Nils, avant le rêve ? La curiosité est un vilain défaut, paraît-il. Puis alors que je regardais mes pieds, il arriva un quelque chose... d'inattendu. Nils me prit dans ses bras. Cela me fit étrangement bizarre -oui, étrangement bizarre … qu'est-ce qu'il m'arrive de dire, parfois, quand je perds mes moyens- qu'il me prenne comme ça. Je devins rouge … rouge … Rouge piment. Ce n'est pas souvent que quelqu'un en dehors de ma famille me prenne dans ses bras. Restant là, comme ça, ne protestant pas, je restais gênée. Même si d'un côté, je n'arrivais pas à m'empêcher d'apprécier cette position. C'était délicieusement rassurant de se retrouver dans les bras de Nils. Comme si pouf, tout à coup, il me protégeait de tout mes problèmes. Mais j'en restais tout de moins rouge et gênée. Puis tout à coup, il se recula, aussi rouge que moi. Enfin je ne sais pas. Je sais que je rougissais, mais je ne sais pas à quel point. Me connaissant, je dois être devenue une tomate. Une horrible tomate. « Désolé ... C'était pas ... C'était pas mon intention. Je voulais juste ... »
Je baissai les yeux, gênée à point. Juste quoi ? Tellement je suis gênée que je commence à avoir chaud.
« Enfin, voila quoi. C'est juste que t'avais l'air triste. Et puis en plus tu ressembles un peu à un ange, et les anges tristes c'est pas beau à voir. Bien sûr ça le ferait plus si t'étais blonde aux yeux bleus mais bon ... »
Je ressemblais à … Un ange ? Depuis quand ? J'étais encore plus gênée. Nils voulait me réconforter. Je me suis encore montrée faible. Et lui attentionné. Non, je dois abuser sur le mot, là. J'ai l'impression d'être une grande crétine. J'eus envie de me cacher derrière mon rideau de cheveux mais je ne fis rien, tellement dans l'embarras que je n'arrivais plus à faire quoi que ce soit. Je me sens crétine ET gamine. Il y eut un long blanc. Je me sentais obligée de dire quelque chose. Oui, mais quoi ? Je sais pas quoi dire, moii. Faut trouver quelque chose, n'importe quoi. Je trouve rien à dire, c'est horrible. Une terrible torture. Il doit bien y avoir des choses simples à dire, non ? Y'a toujours des choses simples à dire, alors pourquoi je n'en trouve pas ? Je suis la fille la moins douée du monde. Je sais jouer plusieurs instruments, j'étais première de ma classe, mais je reste incroyablement sotte, en dehors de ça. Je n'osais pas croiser le regard de Nils, restant avec lui dans cet horrible blanc, tellement angoissant. En tout cas pour moi. Finalement, je levais les yeux et regardai Nils. En s'écartant, la plupart de ses plumes étaient tombées. Ne trouvant rien à dire, je me mis à genoux sur le lit puis lui embrassa la joue, puis lorsque je me reculai, encore plus rouge -à moins que je n'aie déjà atteint le stade de la rougeur suprême- et lui dit, à la limite du murmure, tellement j'étais toujours embarrassée que j'avais encore du mal à parler : || J'avais fait une autre version de la fin plus direct, mais je trouve que là ça colle mieux au caractère candide de Lizzi u.u *je l'aimais pourtant bien, l'autre version TT^TT""* || | |
| | | Nils Heamy
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Lun 17 Oct 2011 - 22:23 | |
| Dream
La gêne s'installa entre les deux adolescents. Nils était pétrifié. Il venait de serrer une fille dans ses bras, et en plus de la comparer à un ange. Pour finir en beauté, il avait tenté un blague sur les blondes aux yeux bleus, qui était tombée complètement à plat. Nan mais vraiment. Et le pire, le pire dans tout ça, c'est qu' il avait réussit à gêner Elisa. Nan mais là, si il y avait eu un concours à remporter pour le comportement le plus imbécile qui soit, Nils l'aurait gagné haut la main. Enfin c'est ce qu'il s'imaginait, en vérité il aurait surtout finit dernier, mais bon. Nils ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la referma. Mieux valait ne pas agraver son cas. Et cette fois-ci, pas question que les mots s'échappent touts seuls de sa bouche. En fait, il n'y avait pas de risque que ça arrive, les mots en question étaient plutôt bloqués au niveau de sa gorge pour l'instant. Nils se trouva encore plus imbécile pour ça. A ce moment-là, il aurait voulut être une petite souris et se réfugier quelque part pour y disparaître. Malheureusement il n'était ni Erin, ni Leila, donc c'était mort, il ne pouvait que rester Nils, grand brun aux yeux gris, rouge tomate mais toujours beau mec.
Finalement ce fut Elisa qui les sortit de cette gêne, en s'approchant de Nils, pour lui déposer un baiser sur la joue. Si c' est possible, Nils rougit encore plus. Il faut avouer que ce bisous avait eu quelque chose d'agréable, en même temps un baiser d'ange, depuis quand c'est désagréable. Nils avait presque envie qu'elle recommence. Presque. Sauf qu'il était super gêné.
« Alors merci »
Cette petite phrase, qu'Elisa avait murmuré, calma Nils. Elle lui avait dit merci. Elisa n'était pas horrifiée par ce qu'il venait de faire. Elle ne lui en voulait pas. Grand calme intèrieur pour Nils. Il n'a pas fait de bêtise. Il regarde alors Elisa qui elle, était toujours aussi gênée. Elle devait forcément se repprocher quelque chose, donc si Nils trouvait les bons mots, tout irait mieux. Encore faudrait-il qu'il les trouve. Le garçon se creusa la tête pendant un bon moment, pendant qu'Elisa passait par tous les roses, rouges imaginables. Le garçon s'en voulait terriblement de la faire patienter comme ça. En plus, elle était courageuse de rester dans cette ambiance de gêne, alors qu'elle aurait pu s'enfuir en courant. C'est sûrement ce que Nils aurait fait à sa place, enfin, c'était ce qu'il s'imaginait. Heureusement il n'était pas Elisa, mais Nils Heamy. Celui qui doit trouver les bons mots pour qu'Elisa se tranquilise. Celui qui ouvrit la bouche et dit :
- Tu sais Elisa, t'as pas à être gênée. T'es très bien comme tu es, donc pas besoin de te torturer l'esprit pour ça. C'est moi qui te le dit donc crois-moi.
Nils fit signe à Elisa de s'approcher, et la prit sur ses genoux. Elle était toute légère, et Nils se sentait bien. Il n'était même pas gêné, et continua :
- Tu es jolie, gentille, tu as tout pour toi. C'est pour ça que je te compare à un ange. Et puis tu sais, j'ai toujours été gêné pour tout, et je le suis toujous, mais je crois que j'ai compris une chose importante grâce à toi. Tout ce que je fais n'est pas imbécile, ni inutile ! Enfin certaines si, mais aujourd'hui, je suis sûr de moi pour une fois. J'aimerais bien qu'il t'arrive la même chose.
Il la regardait droit dans les yeux, les bras autour de sa taille. Si elle ne rougissait pas, ça voudrait dire qu'il avait réussi. Dans le cas contraire, il venait juste de la gêner encore plus. Nils sentait le souffle de la jeune fille près de lui, et eut tout d'un coup envie de faire quelque chose de complètement fou. Après tout Elisa était comme il l'avait dit jolie, gentille, il n'y avait pas vraiment de raison pour qu'il se retienne. Donc il le fit. Il embrassa Elisa. C'était juste un petit bisous, il ne venait pas de lui rouler une pelle, ni rien de ce genre. C'était juste un tout petit baiser sur la bouche. Comme pour l'histoire du câlin, il mit un peu de temps avant de se rendre compte de ce qu'il avait fait. Bon là pas la peine de préciser la nature de la chose. Le garçon rougit tout d'un coup, et commenta :
- Je suis peut-être un peu trop sûr de moi là ...
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| | | Elisa Knight
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Mar 18 Oct 2011 - 23:20 | |
| Snake
Il y eut un certain silence, qui me laissai en plan. Nils avait l'air de réfléchir à quelque chose à faire. Mais quoi ? Encore un peu gênée, je me sentais tout de même un peu mieux. Comme si mon baiser m'avait libérée … Je me sens pitoyable. Comment Nils reste silencieux, j'ai plutôt l'impression d'avoir raté mon coup. Je vais essayer de me rassurer alors … Euuh … je ne regrette rien ? C'est vrai, mais je vois pas trop ce qu'il y a de rassurant là-dedans. Oui... Hum. Il reste silencieux parce que … hum... Parce qu'il pense … à un truc. Je n'ai pas d'idée. Gnn. Peut-être qu'il veut me faire passer le message qu'il veut que je parte ? Mais je suis bien avec lui, moi … ! Je n'ai aucunement envie de partir. Mais peut-être que c'est ce qu'il essaie de me faire comprendre … Non, Nils est gentil, il ne m'aurait pas laissé en blanc comme ça. Enfin je crois. « Tu sais Elisa, t'as pas à être gênée. T'es très bien comme tu es, donc pas besoin de te torturer l'esprit pour ça. C'est moi qui te le dit donc crois-moi. »
Il m'invita à s'approcher et paf, me voilà sur ses genoux. C'était … Ce n'était pas désagréable, en fait. Je me sens plus haute. D'accord, je me tais. Enfin, il n'empêche que je me sens encore un peu mieux, que j'ai l'impression d'être à ma place … Ce qui est très sot, car je ne pense pas que je devrais vraiment être là, assise sur ses genoux. Nils et moi nous nous connaissons à peine … et pourtant … Pourtant, j'ai l'impression que ça fait de cela des années que l'on se connaît. Je deviens folle et bête... Ah non, bête, je devais déjà l'être, je pense. Il n'empêche, que d'après lui, je n'ai pas besoin de me torturer l'esprit... « C'est moi qui te le dit donc crois-moi ». Je suis incroyablement tentée. « Tu es jolie, gentille, tu as tout pour toi. C'est pour ça que je te compare à un ange. Et puis tu sais, j'ai toujours été gêné pour tout, et je le suis toujours, mais je crois que j'ai compris une chose importante grâce à toi. Tout ce que je fais n'est pas imbécile, ni inutile ! Enfin certaines si, mais aujourd'hui, je suis sûr de moi pour une fois. J'aimerais bien qu'il t'arrive la même chose. »
Je ne réussis pas à m'empêcher de sourire à ces phrases. J'ai tout pour moi … … … Peut-être. Peut-être pas … ? J'en demande peut-être trop, c'est une mauvaise manière, ça. En tout cas, on se ressemble drôlement, à toujours nous gêner pour tout et n'importe quoi … Mais … Ah bon ? Nils se contient admirablement bien, alors ! Je me rappelle, au parc, il avait l'air si sûr de lui. Et je pense être bien d'accord avec lui, tout chez lui ne sont pas que des actions futiles et idiotes. Enfin, je dis ça comme si je le connaissais depuis toujours, mais bon, enfin voilà, quoi... « J'aimerais bien qu'il t'arrive la même chose. » Que j'aimerais aussi, oh, Nils... A part ça, sa voix douce se voulant rassurante m'avait finalement totalement apaisée. Je pense que je rougissait beaucoup moins, qu'il ne restais même peut-être rien. Il y eut un certain silence -pas vraiment gênant, cette fois. Puis Nils s'approcha puis m'embrassa. Non enfin. Ce n'est pas vraiment comme dans un film d'amour où ils s'embrassent pendant 15minutes, mais bon. Je ne fis aucun geste de résistance, puis il dit une minute après : « Je suis peut-être un peu trop sûr de moi là ... »
Euh. Waow … ? Oui, à vrai dire, c'était très sûrement rien du tout. Je pense que je devrais avoir honte pour à 16ans n'avoir encore embrassé personne -jusqu'à disons aujourd'hui ...- alors... enfin bon. Je suis pathétique, c'est pas nouveau. Je devrais essayer de me rappeler des paroles de Nils, moi … Oui, enfin bref. Il n'empêche que … Que... Ben... Waow, quoi, je sais pas quoi dire moi, ça m'a encore plus cloué le bec, là... Je me pinçai la lèvre. « Tu me poses une colle, Nils » dis-je en murmurant à l'extrême, qu'il faudrait vraiment être proche de moi. Comme l'est Nils.
Dans toutes les histoires d'amours dignes de ce nom je lui aurais déjà rendu la pareille et n'aurais même pas discuté. A vrai dire, n'est-ce pas moi qui en ce moment ne pensait qu'à Leila et Nils et surtout particulièrement Nils ? Voulant les voir tout les deux, et encore une fois, particulièrement Nils ? N'est-ce pas moi qui … Enfin, vous avez compris. En fait, le mouchard, c'est Peter. Ah Peter, décidément, c'est la personne qui dérange tout le monde, en ce moment. « Pas besoin de te torturer l'esprit »Bon. D'accord. Mais n'ayant jamais embrassé, j'hésitais. Te torture pas l'esprit, te torture pas l'esprit. Puis finalement, je fis comme Nils m'avait fait : je lui donna un simple petit baiser, semi-hésitante. Déjà que je suis nulle en rp d'amour, celui-là est le pire de tous U^U''
Dernière édition par Elisa Knight le Mer 19 Oct 2011 - 10:51, édité 2 fois | |
| | | Nils Heamy
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Mer 19 Oct 2011 - 0:35 | |
| Ah punaise, tu m'as fait trop flipper avec ton titre "snake ". J'ai faillit faire une crise cardiaque, et pas arriver à lire le RP jusqu'au bout XD Je répondrai demain, en éditant. Picture
Un silence gêné s'installa entre les deux adolsecnts. Nils n'était pas non plus très rouge, mais juste un peu ... Sur pause. Il ne savait plus quoi faire. En même temps quand on vient d'embrasser une fille et qu'elle ne vous rend pas votre baiser ça ne peut vouloir dire qu'une chose : elle ne vous aime pas. Cette évidence s'imposa à Nils à la vitesse de la lumière : Elisa ne l'aimait pas, elle aimait Peter ! A tous les coups elle était folle amoureuse de lui, et Nils venait de faire une erreur monumentale. Nils se força à se calmer un peu. C'est incroyable ce qu'il peut se passer en l'espace de deux secondes dans la tête d'un garçon de 15 ans, et bientôt 16. Avec un peu de chance il faisait des conclusions attives, sûrement parce qu'il était stressé. Nils se demanda si Elisa l'était elle aussi. Il espérait que non, car après tout il venait de tout faire pour qu'elle ne le soit pas. * Calme, calme, j'attends de voir ce qu'il se passe, pas de ... *
Elisa s'approcha alors de lui, et lui déposa un baiser sur les lèvres, aussi doux et léger qu'elle. Sûrement même plus. Tous les doutes de Nils se dissipèrent, et il sourit. Elle avait fait pareil que lui. Un petit baiser de même pas une seconde. Il était content qu'elle n'ai pas fait plus, puisque le garçon trouvait vraiment dégoûtant les gens qui se bécottaient pendant une demi-heure. Mais, pour une fois il comprenait pourquoi ces personnes là faisaient ce qu'elles faisaient. Elles étaient tout simplement amoureuses. N'empêche, ce n'était pas vraiment une raison pour faire ça ... Enfin si quand même, à moitié en fait. Il y a aussi des personnes qui ne s'aiment pas vraiment, mais qui veulent juste s'afficher avec quelqu'un d'autre. Celles-ci sont tout simplement incompréhensibles. Et idiotes. Par ce que quand on y pense c'est quand même idiot de s'embrasser seulement en public, mais jamais quand on est seul. C'est étrange.
Nils quand à lui, se demandait ce qu'il fallait qu'il fasse maintenant. * Faut vraiment que j'arrête de penser autant, je suis sûr que ça finit par nuire à la santé. * Donc ne pas réfléchir. Nils sourit à nouveau. Décidément sourire est une deuxième nature chez lui. Il serra Elisa contre lui, mais pas comme une brute non plus, doucement, tendrement. Il sentit qu'elle posait la tête sur son épaule, et ne put s'empêcher de sourire à nouveau. Nils appuya la sienne contre les cheveux de la jeune fille. A ce moment-là, ils auraient été à peindre. Deux amoureux dans un vieux grenier pleins de petites plumes blanches, qui étaient même arrivées jusqu'aux cheveux des jeunes gens, la fille sur les genoux du garçon, appuyés l'un contre l'autre. Nils laissa le moment se prolonger, indéfiniment. Il n'avait pas envie que la douceur dans laquelle il baignait dispraisse, ni qu'Elisa la quitte. C'est idiot, étant donné qu'il ne l'avait vu que deux fois. Pourtant il avait l'impression de bien la connaître. En même temps il se reconnaissait un peu dans la jeune fille, même si lui, était loin d'être un ange. Oui vraiment, ce moment si parfait n'aurait jamais dû finir. Mais il finit, d'une façon très peu romantique. Le ventre de Nils gargouilla. Le garçon lui donna l'odre de se taire, mais il recommença. Finalement il leva le nez des cheveux d'Elisa, et lui lança un regard d'excuse. Nils avait faim. Très faim. Il n'avait ni petit-déjeuné, ni déjeuné, ce qui est pour un adolescent un véritable drame. Sauf pour les filles au régime bien sûr. Malgré ça il ne pouvait, ne voulait pas se résoudre à se lever. Mais la faim se fit ressentir une nouvelle fois, et Nils ne put que déclarer :
- J'ai faim. Je sais c'est diot, mais c'est comme ça.
Nils soupira, puis regarda Elisa. Elle était quand même super jolie. Grands yeux d'améthiste, longs cheveux de princesse, visage fin et délicas. Elle était aussi minuscule, en fait quand on y pense Nils faisait quand même 40 centimètres de plus qu'elle. Mais bon ça c'était loin d'être gênant. Il la descendit de ses genoux, tout en lui tenant la main. Qu'il n'arrivait pas à lâcher. Impossible de détacher les doigts de la main d'Elisa. Normale, il voulait rester avec elle. Ils restèrent quelques minutes comme ça, à se défier du regard pour savoir qui allait lâcher la main de l'autre en premier. Un peu comme les amoureux qui se disputent pour que l'autre raccroche au téléphone. Et ba là c'était pareil. Ce qui les départagea fut un bruit disgracieux de la part du ventre de Nils. Décidément, il avait trop faim. Et puis, après réflexion peut-être qu'un peu de temps pour réfléchir à tout ça serait le bienvenu. Ce fut Nils qui laissa donc Elisa le premier.
- Bon, ba je vais y aller. (gargouillement de la part de son ventre). Nils fit un pas vers la trappe, avant d'ajouter : En fait, si t'aime te baigner dans le lac près de la ville, j'y vais demain.
Puis il partit, en passant par la trappe bien sûr. La chaise était toujours au même endroit. Nils se fit la réfléxion que c'était quand même un peu suspect, une chaise en plein milieu du couloir avec un trou dans le plafond au dessus. Il haussa les épaules, Elisa la refermerait en partant. En pensant à son prénom, il se dit qu'il faudrait quand même qu'il lui trouve un surnom. Il pensa d'abord à El, puis à Lise, et enfin à Elly. Mais aucun ne lui convenait, Elisa était plus joli. Il faudrait aussi qu'il lui demande comment elle voulait qu'il l'appelle, la prochaine fois qu'il la verrait. Et puis aussi des informations sur ce fameux Peter. Avec un peu de chance elle viendrait au lac. Nils sourit à cette idée. Peut-être même qu'il allait la voir en maillot de bain. Nan, une fille comme elle ne se baigne pas dans un lac quand celui-ci est à 17°, ou même peut-être moins. Et puis si ça se trouvait elle n'allait même pas venir, donc pas la peine que Nils s'imagine des choses.
Nils reprit le chemin qu'il avait emprunté pour venir, tout en se demandant si Elisa dansait vraiment en marchant. En tout cas lui il avait envie de chanter. Dommage, on ne peut trouver personne qui chante plus faux que Nils. Il ferma donc sa bouche, histoire de ne pas effrayer Elisa si elle l'entendait. Il descendit jusqu'au self, toujours en pensant à la jeune fille. En fait, son esprit aurait été sur une autre planète ça aurait été pareil. Il était en train de penser qu'il avait quand même fait beaucoup de choses en une journée. Enfin, si on peut appeler prendre une fille dans ses bras, l'embrasser, ou même lui jeter des plumes dans les cheveux c'est beaucoup de choses. Pour Nils en tout cas c'était énormément. Il avait hâte de la revoir. * Demain, peut-être que demain elle viendra au lac ! * Il balaya cette idée de sa tête. Nils ne voulait pas être déçu, et pour atteindre cet objectif il vaut mieux ne rien espérer. Soudain Nils s'arrêta net, frappé par une pensée. Il ne lui avait pas demandé le n° de sa chambre. Le visage de Nils se décomposa, mais il se remit à marcher. * Merde alors, et si je veux aller lui parler, je fais comment moi, j'attends qu'on se croise par hasard ? C'est la catha', je suis nul c'est pas possible. Mon cerveau doit pas être entier, ça doit être ça. *
Comme on s'en doute, Nils finit par buter contre quelqu'un, qui s'était arrêté devant lui. Il eut l'impression que sa bulle de pensées éclatait. Il venait de se heurter à un truc moux, et collant, pas à un garçon blond ! Et pourtant c'était le cas, le mec devait avoir le pouvoir de se transformer en chewing gom, ou un truc comme ça. Quand Nils essaya de continuer son chemin, il resta collé contre le mec. Le garçon haussa un sourcil, et tira de toutes ses forces pour s'échapper, sans succès. Le mec sur lequel il était collé, quand à lui, ne s'était même pas aperçu de la présence de Nils. Celui-ci dû lui hurler dans les oreilles pour qu'il se rende compte qu'il avait quelqu'un collé sur le dos.
- Hé ho ! Tu pourrais stopper ton effet chewing gom s'te plait ?
Le mec se retourna, surpris d'entendre une voix si proche de lui. Il fut encore plus surpris quand il tomba sur un regard gris, qui le regardait avec agacement.
- Ah oui, pardon, je t'avais pas vu ! Je m'étais même pas rendu compte que j'utilisais mon pouvoir !
Il redevint normal, et Nils put aller faire la queue pour avoir à manger, non sans avoir murmuré un " j'avais remarqué ". Au passage il replongea aussi dans sa bulle, comme si rien ne s'était passé. C'était difficile à admettre, mais maintenant il avait une petite amie ! Cette pensée lui faisait bizarre. Il n'en avait jamais eu avant, même si certaines filles avaient quand même des vues sur lui. Bien sûr il y avait toujours eu un de ses copains qui trainait avec une fille, mais Nils ne l'avait encore jamais fait. Il avait l'impression de vivre une nouvelle expèrience. En même temps il se sentait un peu gamin, parce qu'habituellement à 15 ans les jeunes de son âge sont déjà sortis avec un tas de de filles. Il haussa les épaules, et prit le plateau que lui donnait l'adolescent à qui c'était le tour de faire le service. Le reste du repas, il le passa bien sûr à penser à Elisa, et aussi un peu à ce Peter. Il voulait en savoir plus sur lui.
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| | | Elisa Knight
Messages : 61 Date d'inscription : 01/05/2011 Localisation : Dans un rêve %D comme tout le monde, quoi, ahaha /sors/
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils Jeu 20 Oct 2011 - 17:41 | |
| Nah j'ai pas trop d'idée de suite *à part faire un clin d'oeil au rp Alice x Victor, ou Victor dit qu'il à la dalle et que Alice répond "Ben mange. Quoique t'as raison, moi aussi, j'ai faim, j'ai envie de fraise" "et moi de fromage fondu /sors/ Nan, sérieux, à part "bah mange", je sais pas quoi dire ('x*
Tu peux toujours terminer, puis je ferais une suite de fin, pour mon plaisir personnel u.u | |
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| Sujet: Re: You Never Can Tell - ft. Nils | |
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