Modelez-moi à votre façon, je ne suis qu'un chiffre, une chose, alors ~

Don

Peut donner vie à tout objet. Grâce à moi, votre micro-onde pourrait vous faire la conversation toute la journée %D //ZBAM// Garantie de deux ans !! *sors* Confectionne souvent des peluches pour leur donner vie ~ Et souvent, ce sont des peluches d'une étrangeté …

Physique

Comment je suis … Pour mes cheveux, ça dépend beaucoup, vu que je me les teint et les coupent ou les laisse pousser. Au moment où je vous parle, là, ils sont oranges avec des mèches blondes, et ils n'y à pas longtemps étaient courts mais ça à poussé d'un coup, et je me les suis retrouvés arrivants au niveau des hanches. Et du coup, je m'amuse à me faire plein de coupes différente. C'est décidé, demain, je serais en hanbok et j'aurais les cheveux rassemblés sur la gauche avec un super nœud qui le fera. Je dis ça, mais à tout les coups, demain, je serais dans les choux et j'oublierai de m'habiller correctement et sortirai avec la chemise noire qui m'arrive aux genoux et j'aurais en-dessous seulement mes sous-vêtements, et il faudra que ce soit Lorina qui me rappelle, pour m'emmener près d'un lavabo et m'asperger d'un seul coup d'eau glacée et j'aurais enfin le peps pour ensuite le perdre après et aller dans le self prendre mon déjeuner que je ne prendrai pas car je ne mange pas et vais aller près d'une fenêtre et me fumer une clope. Je ne mange jamais. Et ça se voit, car je suis anorexique. Lorina insiste beaucoup pour que je mange, mais je lui fait la conversation et bouge ma nourriture vivement comme si je mangeais, et hop elle fait plus gaffe. Enfin, maintenant, elle à l'habitude et essaie de me forcer. Je ne mange pas pour avoir une taille de guêpe, non … Mais … Je … Je n'y arrive pas, je ne veux pas. C'est souvent que je m’évanouis et que j'ai un allé simple pour l'infirmerie. Et là, on m'oblige à manger. Je me rappelle même d'une fois où tellement j'avais refusé que Lorina avait pris ma pomme, avait croqué dedans. J'étais prise de soulagement, jusqu'à ce qu'elle mette ses lèvres sur les miennes et me passent sa pomme qu'elle avait mâché en fait pour moi. J'avoue que ça m'avait surprise, au départ. Je m'étais demandé ce qui lui prenait pour m'embrasser comme ça … Encore plus surprise quand j'ai eu la bouillie de pomme ~
Je m'habille souvent d'habits traditionnels. J'aime beaucoup ça. Surtout les Hanbok, ce sont mes habits traditionnels préférés. Et j'aime bien me mettre des cravates. Genre, écolière anglaise. Oui, disons que je m'habille comme je l'entends. Mais surtout en hanbok, héhé. J'ai quelques tatouages … Sans payer je les ai eu en plus. C'est ça d'avoir quelqu'un qui vous recueil et qui sait tout faire. J'ai un sept sur le cou, ça, par contre, je l'ai eu alors que j'étais plutôt jeune. Je pense qu'il y a une puce, sous la peau, là où il y mon sept. Vu que au labo, on me passait un laser dessus pour m'identifier. Bref. J'ai aussi une paire de cerise derrière l'épaule … Une fée à la jambe droite et une autre au bras gauche. Que puis-je dire d'autre. Oh, mes yeux. Comment sont mes yeux … Vous aimeriez le savoir, hein. Le droit est resté normal : vert qui passe vers le bleu. Mais l'autre à changé de couleur lors d'une expérience au labo. Il est devenu rose. Non, rouge, plutôt. Ca fait assez bizarre, je trouve … Parfois quand ça me gêne trop, je met des lentilles de couleurs. Mais bon … Ca change, des fois j'aime bien comment c'est. Et bien sûr : toujours accompagnée d'un paquet de cigarette et d'un briquet. Et un couteau. Mes trois objets élémentaires.
Je voudrais rajouter que je suis souvent accompagnée par au moins une de mes peluches auxquelles j'ai donné vie. Souvent ce sont celle qui peuvent voler. Les autres, marchent à côté de mes pieds qui sont la plupart du temps nus. Mes épaules sur réservées à mon furet Nikita. Et ma tête, il n'y à qu'une seule peluche qui s'y pose : une boule à ailes. Elle ressemble un peu à Timcampy dans D.Gray-Man … Ah, toute une organisation. Oh, aussi, ne vous étonnez pas, si vous remarquez des cicatrice fine et presque invisible si on y fait pas vraiment attention … De mauvais souvenirs au labo et dans la forêt. Surtout au labo. J'ai pas mal de marques du passé … Mon œil, mes cicatrices, mon prénom et mon nom, le chiffre sept sur mon cou …

Histoire

Mon Histoire ? Euuh … D'accord :

Il était une fois une princesse qui mourut jeune. Elle termina en enfer et eu beaucoup de petits démons qui la dévorèrent.

Écrit dans ma tête quand j'étais assez jeune …
Quoi ? Ah vous ne vouliez pas ça … je vois … Mon histoire à moi ? Si vous voulez … Mais donnez moi votre âme en échange. Non, je blague, votre âme doit être dégueulasse. Je préfère celles qui sont toutes fraîches. Quoi ? Mais non, j'ai jamais dit que vous étiez périmés, voyons !

Commençons :


Mon père était chercheur. Ou scientifique … Fin ça en revient à peut près au même. Peut-être même qu'il était les deux. Ma mère était prof de math au collège. En mes débuts de vie, mon père cherchait la longévité de la vie. Il avait un associé. Mr.Picent. Un vieux … C'est souvent qu'il venait chez nous, et j'en flippait un peu. Puis au final, je fit comme avec tout le monde : je le défiais. Je lui disait qu'il était nul, qu'il ne m’arriverais jamais à la cheville, fin la routine, quand j'étais petite. J'étais sûre qu'il était un gros méchant pas beau. Oui, ça c'est sûr, l'était pas beau, vu que c'était sa tête qui m'avait effrayée. Enfin … Il avait juste la tête d'un vieux plein de ride. C'est pas dit méchamment …. Enfin … Peut-être que si. Que ce soit quand j'étais gamine ou maintenant, je hais toujours ce gars. Bref. En parallèle des recherches de mon père, il cherchait aussi un truc bizarre qui le rendait dingue. Vraiment dingue. Une porte de chais pas quoi. Fin un truc de fou. Genre une porte sur un autre monde, que sais-je. Ou alors c'était un code. Il parlait de chiffre qui s'alignait et révélerait un truc. Ouais, c'est flou, je sais.
Ah oui, avant que j'oublie : en ce temps, je m'appelais Audrey. Audrey Godwin. Rien qu'a repenser à ce nom, j'ai une drôle de sensation. Enfin bref. Je n'étais pas vraiment une petite fille jolie et j'étais souvent recouverte de pansements et de bleus. Tout le monde pensait parce que je me promenais dans la forêt -ce qui est en partie vrai- mais surtout … mon père me battait. Il ne faisait pas ça parce que c'était un gros méchant qui passait ses nerfs sur moi. Ou peut-être qu'il en profitais pour, mais ce n'était pas ce qui « le motivais ». Non. Il avait l'air de ne pas vouloir me faire du mal. En tout cas, en ce sens … Je me rappelle, quand il me jetais contre un mur et qu'il avait la tête de quelqu'un qui pleurait, mais sans larme, et il me disait « pardon, pardon, mais il faut que tu sois prête ». J'avais beau me dire « mais en quoi, mais en quoi », je n'eus pas de réponse. Enfin … Maintenant, je sais. Je sais très bien. Mais on n'en est pas encore au fait où l'on sait pourquoi.
J'avais beau faire ma petite dure, les autres filles me persécutait, vu que je m'étais décidée à être contre elle. Alors en bonnes filles aux jolis sourires mais qui sont de vraies saloperies, elle venait me faire des choses genre me foutre des chewing-gum dans les fermetures éclair de mes blousons ou carrément en me faisant des trous dedans. Une fois, elles m'avaient coupé une grosse mèche de cheveux. Ca faisait comme un gros trou. Je me rappelle avoir jubilé quand mon père leur à foutu la honte en disant tout à leurs parents avec un côté très ironique. Après, elles ne m'ont plus embêtée. Le coup de la mèche de cheveux, pour l'info, on à dû me raser la tête. Quant aux garçons, le seul sujet de discussion avec eux, c'était sur le fait que j'étais une fille. On était jeunes … La maternelle.
Et je vivais donc dans le luxe, l'avarice était mon atout, j'étais colérique, gourmande à point, paresseuse, et envieuse alors que j'en ai plus qu'il n'en fallait, et d'un orgueil pas possible. Les sept péchés capitaux.

Vint mes sept ans. Où j'eus crû être enlevée, mais je ne le fus pas officiellement, vu qu'au moment où l'on m'enleva gamine, je fus déclarée morte.

Audrey Godwin
1993-2000

Là où je fus emmenée … je ne sais pas exactement. Dans un labo secret, je pense, un truc du genre. On m'y fit pas mal d'expériences. Tout et n'importe quoi. On vérifiais plein de choses, inutiles ou pas. Combien d'heure je tenais sans oxygène, jusqu'à où je pourrais compter avant que j'arrive plus à dire un mot, et d'autres choses. En fait, tout ça était une totale idée de psychopathe : sept enfants « incarnant » un chiffre de 1 à 7 pourront accéder à je ne sais pas quoi. Oui, j'avoue que je ne suis pas au courant de tout. Je ne comprenait pas pourquoi ils disaient que j'incarnais le chiffre sept … Et je ne le sais toujours pas. Ce serait une histoire de dieux ? Je ne pense pas, ce sont des scientifiques, tout de même. Je pense que c'était des psychopathes. Ils devaient tous avoir une idée précise en tête. On m'appelait Seven. Et lorsqu'on allait dans une salle d'expérience, on passait par une sorte de secrétaire ou je ne sais quoi, qui disait toujours « Seven Just Number ». J'en avais déduit que Just Number était mon nom et Seven mon prénom. Vu que les 6 autres, vous l'aurez deviné : One Two Three, Four, Five et Six on leur mettait aussi « Just Number » après leur nom. Si on ne nous faisait pas d'expériences, on était tout les sept dans la même petite pièce noire, attendant que l'on vienne nous cherchait pour nous faire d'autres choses étranges, nous identifier, nous injecter quinze mille produits bizarre qui nous défonçait et faire leurs … trucs. Parfois, on me faisais répéter des suites de nombres à voix hautes. C'était bizarre et sans logique. Enfin, je trouve. Aussi, ça, on le faisait beaucoup, on regardait comment on réagissait face à diverses couleurs. En fait, je pense qu'on nous préparait. Oui, voilà. Comme si on devrait un jour ou l'autre arriver dans un monde inconnu pour tous. Oui, à des situations. Et si je vous racontait une de mes journées ? Comme si ça se passait encore ? Oui. Comme ça vous comprendrez. Tenez … celle où j'ai …

J'étais échouée sur le sol poussiéreux de notre « chambre ». Il y avait quelque rayon lumineux qui entrait. Ce que je savais, c'est que ça ne venais pas du soleil. One et Five n'était pas là. Si ceux qui restent sont là, cela voulait dire qu'ils étaient avec Dr.Picent. Oui, lui, ce vieil homme que je défiais souvent. Avec lui, c'était différent, ses expériences. Car il ne faisait pas les mêmes recherches, en fait. Lui, les trucs des chiffres, ça ne l'intéressait pas. Plus tard, je compris ce qu'il faisait, lui, c'était pour la longévité, qu'il faisait ça, la vie éternelle. En gros … C'est comme si on nous prêtait, nous les cobayes. « Tiens, je te prête lui pour quelques heures ! » - « Oh, merci, j'en avais besoin ». Des chiffres, nous ne sommes que des chiffres. Là pour un calcul savant, sûrement. Ou des cobayes. Je restai là, sur ce sol. On emmena Six. Puis One revint, et on me prit. On me souleva et me porta, car je ne pouvais marcher, car les effets des produits injectés devait sûrement me rendre en sorte de légume. Et si j'étais trop légume, hop ! Un peu d'adrénaline. Bref. On me porta jusqu'au comptoir. Une femme fis comme à l'habitude, elle me passa un engin au-dessus de mon tatouage « sept » et il y eut un « biiiiiip » sonore. Et après, comme toujours, elle déclara « Seven Just Number ». Mais je m'en foutais de tout ça, vu que j'étais un légume. Quand on ouvrit la salle d'expérience, je poussai un ricanement. Maintenant, je me demande bien ce qu'ils ont pu me donner … On me posa ensuite sur table. Je m'attendais à voir l'un de mes « médecins », mais là, tout à coup, je me rendis compte que j'avais en face de moi mon père. Et c'est là que je compris que c'était l'un de mes « médecins ». Depuis le début, il préparait tout. Tout. J'ai eu un bonne dose de haine. Moi, sa propre fille. La chair de sa chair.
En plus de cela, ce ne fut pas comme les autres jours, cette fois, on me mis dans l'eau, où je flottais à la surface, mais dans une sorte d'armoire à l'envers.

Pendant un moment j'eus ça. Pour Dr.Picent, je voyais le sens. Mais mon père et les autres, là, je me dis vraiment que c'était un truc de malade mental. Je ne comprends aujourd'hui pas encore tout. Seulement que cela m'a profondément changé.
Ce fut à mes douze ans que tout ça fut abandonné. Je pense que Mr.Picent aurait aimé nous avoir encore un peu, mais après tout, on était aux autres. Plus de partage. Pourquoi ce fut abandonné ? Disons … Three est morte d'une overdose. Et je pense qu'il nous fallait tout les sept. On nous abandonna dans la forêt, comme ça. On en était au cœur, je pense. On avait pas bougé de là où on nous avait déposé. On faisait parfois des « rabeuuuh .. » ou d'autres sons bizarre, mais c'est tout. Total légume. Je fus la première à essayer de me bouger les fesses. Pendant une heure au moins j'avais gigoté par terre, ultra lentement, comme une bestiole sur le dos et qui ne peut se relever. Au bout de trois jours, je rampais. Et me levais avec l'aide d'un arbre. Et je tenais à peine sur les jambes. On aurait dis des spaghettis : impossible à tenir. Et je m'en rappelle, je riais beaucoup. Super niaisement. Défoncée ou alors je me foutais de ma propre gueule ? Aucune idée, m'en rappelle pas, de ça. J'avais du mal à marcher alors je marchais à quatre pattes ou trois. J'avais été vraiment dans une situation plus que minable. Après ça, j'avais secoué pendant des heures les cinq autres. Certains se mirent à bouger et à secouer ceux qui restait au sol. C'était limite s'ils n'avaient pas de la bave qui coulait de la bouche. Je sais, je sais, je suis pas fine. J'oublierai jamais ce qu'on m'a fait vivre, ça, c'est sûr. Et si tout ça n'était pas un délire entre pote ? Nan mais vous savez, les mecs ils se défoncent tellement qu'ils font des trucs trop bizarres. Bref. Si je me souviens bien … On mangeait des feuilles et buvait dans un petit ruisseau. Manger des feuilles … et ouais. On allait de mieux en mieux -si on peut dire ça comme ça- à part qu'on crevait pas mal de faim tout de même. Et puis un jour … Je me suis réveillée seule. Les autres n'étaient plus là. Partis. Je pense que c'est parce qu'ils n'ont pas réussi à me réveiller … Enfin, je ne sais pas. En tout cas, à ce moment-là, toute seule dans la forêt, sans personne pour s'entre-aider, on peut dire que j'étais dans la merde. J'ai erré pas mal de jour dans la forêt à essayer de trouver la sortie. Je me rappelle, je parlais aux arbres. Je leur confiait des secrets. Comme s'ils étaient mes confidents. Ce qui est bien avec les arbres, c'est qu'on est sûr qu'ils ne le diront pas à un humain. Je leur parlais de moi. Je parlais de mes sentiments, aussi. Comme ceux que j'avais pour Five, par exemple. Mon premier amour. Rencontré dans des conditions peu commune, mais bon. Enfin, premier amour, lui, je ne sais pas s'il m'aimait. Je leur disait que je maudissait les Picent et les Godwin. Sauf pour ma mère. Elle, je l'aimais toujours. Je ne la haïssais pas. J'étais sûre que c'était une bonne mère. Je le pense encore. Mais je ne la considère plus comme ma mère. C'est … une connaissance. Moi, je suis Seven Just-Number, pas Audrey Godwin ! Cette gamine est morte !

Ensuite, j'ai enfin trouvé la sortie. Ca ne donnait pas sur la ville, par contre. Non. Sur un endroit un peu désert. En fait, il n'y avait qu'une maison. J'avais marché comme un zombie, la tête allant sûrement avec. Et quand je suis arrivée devant la maison, je me suis évanouie. Et lorsque je me suis réveillée, j'étais dans sur un lit, sous une couverture bien chaude. Le contact avec ce genre de tissu, m'avais rappelé quelques souvenirs et je m'étais encore plus blottie dedans. Ensuite, j'avais regardé mon entourage. Un feu crépitait dans une cheminée, il y avait une grand étagère remplie de livres, et je n'avais pas remarqué tout de suite, mais il y avait une femme sur un fauteuil à bascule, lisant un bouquin tout en mangeant une barre chocolatée. J'avais tout à coup pris peur, malgré l'aura apaisant que émanait cette femme, et essayait de m'endormir. Je ne réussis pas, alors j'étais restée là, dans ce lit bien chaud, attendant qu'elle dise quelque chose. Et je dû attendre de longues heures, pour qu'elle se rende enfin compte que je m'étais réveillée. Elle avait arrêté son fauteuil qui la berçait, et s'était jetée à mon chevet, et m'avais posé la main sur le front. Je la trouvai d'abord bizarre, et juste après … je l'avais trouvée très jolie. J'étais en pleine admiration, je crois. Elle m'avais demandé :

-Tu vas mieux ?

J'avais répondu « rnionf », puis elle m'eus demandé comment je m'appelais, et la réponse fut « Seven Just-Number ».

Les jours passèrent et elle m'éleva. J'eus enfin une éducation digne de ce nom, devrais-je dire … En tout cas, meilleure que mes précédentes. Je lui avais expliqué ma situation. Qui j'étais avant, tout. Disons que son aura rassurante m'avais rendue pipelette. Plus pipelette qu'avec les arbres. Et au lieu d'annoncer que Audrey Godwin n'était pas morte, elle me garda, en toute illégalité. Je crois que j'attire les gens qui font les choses en toute illégalité … Je comprends pas trop pourquoi elle à fait ce choix. Je la soupçonne d'avoir participé au débuts des expériences … Du coup ça aurait remonté, peut-être, et là, trop risqué. Je vois pas grand chose d'autre. Mais je pense qu'elle avait trouvé ça absurde et arrêté. Car … Je le sens, c'est tout. Je restais toujours chez elle. Je n'y suis jamais sortie. Mes cigarettes, c'était les siennes, mes fringues, c'était ses anciennes, les tatouages … C'est elle qui me les ai fait. Et ouaip ! Elle savait carrément tout faire. C'est mon modèle, ma mère. La mère de Seven. En quelque sorte. En tout cas, jamais je n'ai pris son nom. Je suis restée Just-Number. Nancy Johnson. Ca allait bien, comme nom.
Quand il y eut la Disparition, j'ai eus des doutes dès le début. Je m'étais réveillée plutôt tard, car la veille ont avait regardé pas mal de film, Nancy et moi. J'avais ressenti quelque chose d'étrange. Le même genre de sensation que j'avais après une expérience. Je l'ai cherchée partout. Et personne. Il n'y avait personne. Et je regrette de ne pas avoir parlé avec Personne, car Personne m'aurait peut-être dit comment elle à disparut. Si c'était comme par magie où si elle s'était tirée je ne sais où. Après, voyant qu'elle n'était pas là, j'avais cherché un petit mot, me disant qu'elle était au course ou un truc du genre. D'habitude, elle me faisait toujours un mot ou alors me réveillait, quand elle estimais que j'avais assez dormis comme ça. Ne trouvant rien, je crois qu'ensuite, je m'étais affalée sur le canapé. Et alors que j'allais ouvrir le briquet pour allumer une clope, quelqu'un avait toqué. Je me rappelle par contre que mon cœur avait fait un bond. Nancy devait avoir les clés, alors pourquoi toquer ? Ce n'était pas elle, je m'étais dis. J'étais restée figée. Comme si j'essayai de me fondre dans le décor. Sauf que les habits rouges sur un canapé noir, ça passe pas inaperçu, mais bon, on va repousser un peu ce détail. Je ne devais pas ouvrir, mais je l'avais fait. Et là, une gamine en pleurs, qui se retient de faire du bruit, en se mordillant les lèvres. Elle pleurait, pleurait. Je crois même que j'avais claqué « pleurs pas, t'es pas belle quand tu chiales ». Oui, j'avais dit ça, mais elle n'avait pas entendu car elle s'était enfin mise à hurler en pleurant. Quand on pleurs on fait de drôles de bruits, quand même, des fois … Finalement, je m'étais accroupie pour me mettre à sa hauteur et je lui avait demandé :

-C'est quoi ton nom ?
-Loooriinaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, avait-elle dit en pleurant en même temps.
-Bon, Lorina, qu'est-ce qui ne va pas ?
-Mes … Mes … Mes parents et ma mamie … S... Sont pas lààààà !! gueulait-elle comme elle ne gérait pas son souffle.
-Calme toi, on va régler ça, ok ?

Elle avait hoché la tête, sanglotant, et je lui avait fait faire inspirer et expirer. Elle fut calmée en moins de deux et je lui avais demandé depuis quand sa famille avait disparu. Et c'était comme avec moi : déjà plus là à son réveil. Et c'est pas tout les jours qu'on laisse une gamine de 10-11 ans sans la prévenir seule dans la maison, pour lui rappeler de ne pas ouvrir à la porte, même si c'est plus une gamine de 6ans. Qu'ainsi elle ne s'inquiète pas. Bref. On était allées chez elle, et d'ailleurs, en fait, elle n'habitais pas si loin que chez Nancy et moi. J'étais allée regarder s'il n'y avait pas de mot ou de chercher un numéro de téléphone à appeler. J'ai téléphoner la mère, le père, la grand-mère, la tante, et aucun n'avait répondu. J'avais essayé tout les contacts du fixe, et personne mais alors personne ne répondait. J'avais trouvé ça super étrange. Même que pendant une seconde, j'étais demandée si depuis que j'ai 7ans, c'est à dire depuis que l'on m'a emmenée au labo, tout ça ne serait pas en fait qu'une grosse blague ? Genre, le concours de la plus grosse blague. Ensuite, j'avais pris une carte de la forêt chez moi, pris le vélo de Nancy, mis Lorina sur le porte-bagage, et décidé d'aller voir en ville. Les arbres ont dû me reconnaître, malgré mes années en plus. Moi, en tout cas, j'avais reconnu quelques uns d'entre eux. Et la ville … déserte. J'avais trouvé ça vraiment bizarre. Mon réflexe fut d'aller chez Audrey et les Godwin. Je sais, je parle de mon ancien moi comme si c'était tout à fait quelqu'un d'autre. Une autre personne. Et morte. J'étais rentré chez Audrey en cassant une fenêtre. Nous y sommes restées deux jours, nous remettre de cet étrange événement, au calme. Au troisième jour, nous avons fait une « patrouille » à vélo. On errait dans les rues désertes, cherchant de la vie, juste pas une regard. Des rats. Rien que des rats et des chats aussi. Après, on est encore une fois retournées chez Audrey. Personne ne passa jamais devant la maison. Et le lendemain, je pédalait comme une damnée vers le collège, ayant aperçu une ombre y allant. Je me rappelle, quand on y est entrées, Lorina et moi, on se serrait très fort la main, s'attendant au pire. Genre, des monstres mangeurs d'hommes. Mais en fait … C'était d'autres gens. Ayant le même problème que nous : nos proches avaient disparus. Petit à petit, nous fûment tous rassemblés. Enfin, je pense, car qui sait, je pense que dans un tout autre pays, c'est sûrement le même cas ? Ou dans une ville voisine ! Ou même ! Peut-être dans la même ville ! On était 6 milliards. Et maintenant ? Bref. Les Clans se formèrent et je trouvait ça plutôt étrange que l'on fasse des Clans. Peut-être un passe-temps … m'en fiche, tant que j'ai ce qu'il me faut. C'est à dire très peu de chose.
En tout cas, ce qui m'avait le plus étonnée, c'était l'histoire de pouvoir. Chacun ayant un pouvoir. Quoique … C'est pas plus dingues que des mecs qui se font un délire total sur des chiffres et des mondes parallèles. Et puis aussi … Mon cœur à faillit lâcher quand j'ai su le nom du chef du Clan des Converses. Picent. Peter Picent. Sûrement petit-fils de Roland Picent. Lui, cet homme qui m'a fait subir des essais pour sa précieuse vie éternelle. Enfin je pense. Je pense qu'ils sont de la même famille, tout le monde ne s'appelle pas Picent ! Et … Ca se sent. Je hais ce Peter. Il descend de Dr. Picent. Je sais que ce n'est pas de sa faute, mais j'ai maudit les Picent et les Godwin, et je le hais. Et je n'arrive pas à m'empêcher de le haït quand je vois sa gueule de beau mec qui attire même pas les filles tellement ce mec est trop pourri et à une tête de serial killer à la con.

Ainsi donc, en plus de ça, Lorina et moi durent retourner de l'autre côté de la forêt pour pendre un peu de nos affaire et nous installer au collège. On à fait tellement d'aller et de retour ! J'ai pris plein de chose. Non, je confond avec Lorina. Et j'y ai pris le flingue de Nancy, on sait jamais. Espèrons que je n'aie pas à l'utiliser. Sur Peter, par exemple … Faut que j'arrête avec ses envies de meurtres. Je suis pas capable de tuer quelqu'un, de toute manière. Et puis aussi, Lorina et moi avons décidé de partager la même chambre. On s'aime bien, toutes les deux.

Caractère

Hum.

Mon caractère d'Avant :

J'étais … je crois, dans mes souvenirs, une fille trop têtue et combattante. Et égoïste. Et orgueilleuse. Et gourmande, et luxueuse, envieuse, colérique, avare, malgré mon âge, oui, et une grande paresseuse. Mes parents avaient pas mal d'argent, vu que mon père était chercheur-scientifique et ma mère était une prof de math au collège. Je faisais beaucoup de caprices, et voulait tout et n'importe quoi. Ou alors contraire je ne voulais pas ci et pas ça. Je criait quand ça n'allait pas et pleurais pour essayer d'avoir dans la poche mes parents. J'étais une enfant détestable, je pense. Mais je pense pas que ce soit l'explication du pourquoi mon père et les autres m'ont fait ce qu'ils m'ont fait. Je n'aimais pas ceux qui trichait pour gagner contre moi et les mettait à chaque fois au défis. En fait, je crois que je mettais tout le monde au défi. Avec de diverses manières. Je ne faisais pas de défi aux filles. Elles ne m'intéressait pas le moins du monde. C'était les garçons qui m'intéressait, qui m'intriguait. Je me sentait plus garçon que fille. Et j'essayai tout le temps de les défier ou de les combattre. Mais à chaque fois, j'avais pour réponse « t'es qu'une fille ». Alors j'avais aussi essayé sur les plus vieux. Genre, 12 à 15 ans. Et là, la réponse était « t'es qu'une gamine, rentre chez toi ». Je me suis encore plus mise à me refermer sur moi-même. Je n'avais pas vraiment d'ami, à part mes peluches et mon chat, je crois. Un peu plus tard, toujours aussi sale gosse, je suis devenue en plus de ça devenue très, très curieuse. Trop, peut-être, que sais-je ?
J'étais devenue ensuite très terre à terre, et je n'avais plus de rêve d'enfant. Je ne délirai pas du tout, en m'imaginant des trucs improbables. Les choses sur-naturelles ne m'intéressait pas, vu que je savais qu'il y avait une réponse rationnelle. Pas de caca papillon, pas de dragon malfaisant qui viendrait m'enlever. Pas de père noël, pas de petite souris, pas de pépé poussière. Tout ça, j'étais sûr que c'était tout à fait impossible. Que c'était sûrement des gens embauchés pour nous faire tout ça. Pas de fantômes, pas de légendes avec des magiciens, pas de chats qui parlent anglais, français, russe, chinois, ce que vous voulez. Pas de monde parallèle, rien.

Moi, En-Suite :

A présent … Je ne pense pas être gourmande, vu que je n'arrive pas à manger. Je ne fait que boire. En fait, j'ai beaucoup changée. Faut dire que au labo, il s'en ai passé des trucs … je n'avais plus le temps d'être une sale gamine, mais juste une gamine défoncée par des produits étranges qu'on m'injectait pour les expériences. J'ai peut-être encore l'esprit combatif, mais plus dans le même sens qu'avant. Je ne fait plus ma dure avec un air de défi. En même temps, j'ai 17, j'ai grandi. Mais j'aurais très bien pu rester dans un sens celle que j'étais. Je n'abandonne jamais, ça, en ce point, j'ai pas changé. Mais je ne défi pas n'importe qui à la va vite. Je crois même que si je défi quelqu'un, c'est pour se faire une partie d'échec. Ça, j'aime bien, les échecs ! J'en fait au moins une partie par jour avec Lorina. Avant, j'étais têtue, sur le fait que je voulais qu'on soit d'accord sur le fait que j'avais toujours raison. Maintenant, je suis têtue pour essayer redonner raison au gens déprimés et consoler les pauvres gosses qui ne reverront sûrement jamais leurs parents. Mais sinon, je suis plutôt « solitaire », encore une fois. Mais avec Lorina avec moi. Et cela ne m'empêche pas du tout d'être sociale, en fait. Je peux parler tranquillement avec les autres, tout va nickel de ce côté. Et je suis devenue un peu plus rêveuse. En fait, je ne pense qu'a me casser de ce monde et arriver dans un autre, parallèle. Là où je pourrai rencontrer des gens bizarres à mes yeux. Qui me parlerons en leur langue, ou la même que la mienne, que sais-je. Mais surtout, surtout, oui. J'adore le paranormal. J'adore ça. Dès qu'il y à quelque chose de non-résolu, je pars découvrir le fin mot. Alors devinez comment je suis intriguée par la Disparition et les dons. Dès qu'il y à une rumeur un peu magique, je ne peux m'empêcher d'aller vérifier, au point d'aller dans des grottes en étant équipée de ce que je peux. Ca m'est souvent arrivé, ce genre de truc que personne d'autre ferait pour juste un peu de paranormal. Surtout que la plupart du temps, ce ne sont pas des rumeurs vraies. Mais je continue. Qui sait ce que je pourrai découvrir ?

Parfois, je suis trop dans mes souvenirs du passé, et je baragouine des mots insensés … Ou que sais-je, peut-être révélateurs ? Une fois, d'après Lorina, j'arrêtais pas de répéter « mais oui, les chiffres, je suis bête, eux, c'est bien sûr euuuux ! ». Je ne m'en rappelle pas. Mais je me rappelle de la suite, où les autres m'avaient répondu « hein, quoi ? » … On va me croire ultra mathématique. Je le suis peut-être. C'est bien les maths. Enfin … Quand on les utilise pas pour faire des trucs bizarres et faire subir des choses chelous à des gamins jusqu'à leurs douze ans. Et en plus, si Three n'était pas morte, je pense qu'on ne nous aurait pas lâchés si facilement.

Et puis je suis observatrice. C'est souvent qu'au crépuscule je vais sur le toit du collège pour contempler le beau paysage que cela nous offre. Et j'en profite de reproduire tout ça avec mon kit de pastelle. Et j'en prend parfois une photo. Je dessine pas mal à la pastelle et prend des photos. J'ai un super appareil que j'ai trouvé dans une maison. Et avec, j'ai des supers clichés. Mais surtout, je dessine. Et des fois … même souvent … j'ai des dessins … qui ne sont pas des dessins, d'après certains. Mes plus incompris sont des suite de chiffres. Personne ne les comprends, ces dessins-là. Moi, je les comprends, c'est déjà ça.
Aussi, d'après les gosses, je suis une gueularde. Parce que je les sermonne souvent, je pense … Disons que je suis un peu maternelle, dans un sens. C'est souvent que je suis avec des gamins. Peut-être parce que mon enfance à été volée et que j'ai un manque … je n'en sais rien. Voilà. Je ne sais plus que dire sur moi.
Juste une chose : je suis éphémère.

Un peu sur vous.

Un pseudo/surnom ? Super Cawotte, Last Lemon, Dieu, DeathLemon, Corean-not-corean, Setsuna-not-Setsuna, et d'autres .ç.
Des trucs à dire sur vous ? (Vos goûts, musiques, bouquins, films... etc)
Comment avez-vous connu le forum ? : en l'an 1939, j'étais à la guerre et allait en cachette sur l'ordinateur, avec mes ennemis //ZBAFF//
Une remarque ? : I'm … Ahaha, secret %D
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