Sujet: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter Mar 12 Avr 2011 - 16:29
La mer turquoise était d'un calme plat et reposant. On entendait que le bruit des minuscules vaguelettes, des quelques mouettes planant dans le ciel au soleil déclinant et le bruit des grillons. L'atmosphère était tiède et une légère brise venait rafraîchir le sable fin. J'avais retiré mes all stars qui traînaient non loin de là. Pas mal de personnes dise que les jamaïcains ont le sens du rythme et je ne vais pas être celle qui les contredira. Je savais joué de pas mal d'instruments dont les percussions, la batterie et le piano. J'avais aussi deux guitares avant, mais je n'avais pas réussi à retrouver la électrique. J'étais penchée au dessus de mon autre gratte, mes cheveux retenus en chignons.
Si quelqu'un avait était ici à cet instant, il aurait pu remarquer avec quelle aisance je pinçais les cordes, comme si j'avais déjà mintes fois joué ce morceau et la façon assurée avec laquelle je chantais les paroles, mais il n'y avait personne:
"Hey Joe, uh, where you goin' with that gun in your hand? Hey Joe, I said where you goin' with that gun in your hand? Alright
I'm goin' down to shot my old lady you know, I caught her messin' around with another man, yeah I'm goin' down to shot my old lady you know I caught her messin' around with another man, Huh, and that ain't too cool
Uh, Hey Joe I heard you shot your woman down, you shot her down, now H-hey Joe I said I heard you shot your old lady down, you shot her down to the ground,... yeah
Yes I did, I shot her You know I caught her messin' round, messin' round town Uh-yes I did, I shot her You know, I caught my old lady messin' around town And I gave her the gun, I shot her...
Woo Ah...Hey Joe, alright Shot her one more time again, baby
yeah Ah, dig it Ah Ah, ... Ooo, alright
Hey Joe, said now uh-where you gonna run to now? Where you gonna run to? Hey Joe, I said..."
Cook Wesley Admin
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Sujet: Re: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter Mer 13 Avr 2011 - 18:04
C'est moi ou .... je passe ma vie à la plage, là ? Barf, en fait, je crois surtout que je fait pas vraiment gaffe ... Ouais c'est plutot ça, c'est pas comme si la plage c'était une grand passion, hein ! En fait, j'en est strictement rien à foutre, là ...
Alors que je me fichais bien du son de l'eau qui allait et venait sur le sable, des grains de sables sous mes pieds - hey, j'ai le droit d'être pieds nus, quand même !-, des bouts de verres par-ci par-là, le vent calme et râfraichissant et ... bref, la plage quoi, je me figeai en entendant un son et quelqu'un chanter. Cette voix ... ... ...
NAAAAAAAAAAAAAAAAN !! ELLE ! C'EST ELLE !
Je partis dans le sens contraire en courant, puis me rétamai la tronche dans le sable après quelques pas. Argh, j'ai l'air trop con ... heureusement y'a personne ... Je me relevai les cheveux pleins de sable, pareil pour mes habits ... Je ne pris même pas le temps de me dépoussièrer et repartis finalement vers le son ... et .. et elle. Jamy.
A un moment, je l'aperçus là, en train de jouer et de chanter, pieds nus comme moi - même si entre nous tous, on sait tous qu'on en à rien à foutre. Je m'approchai encore. Allez vraiment, mais alors vraiment, savoir pourquoi je faisais ça ... Ahaha, j'aurais jamais pensé qu'une telle nuit comme celle-là m'aurait tant choqué ... J'y peu rien, j'ai pas l'habitude, moi ... J'écoutais distraitement, mais en fait ... le truc c'est que ... J'avais pas entendu de musique depuis un moment ... D'abord, j'ai pas de cd, alors niet, nis de mp3 ni rien, quoi et puis ... Souvent, quand j'entends de la musique, c'est soit parce que quelqu'un à un de ces trucs et que j'entends comme ça ou alors ... on m'en jouait .... mais qui ? Qui qui m'en jouait ? M'en souviens même pas, trop con le gars. Je suis amnésique, peut-être ... Un concert ? Nan, j'y suis jamais allé ... Ca peut pas être ma tante ... A pars elle, alors, je vois pas qui ... Par contre je me souviens que ce que l'ont m'avait joué été du piano ... ou alors du violon, aussi ...
Sans m'en rendre compte, je m'étais assis. Je ne savais pas depuis quand, mais bon. A la fin -que je remarquai tout de suite- je regardais Jamy avec un air rêveur. Pourquoi ? Chais po .... j'ai l'air distrait, je le sens ... Argh, reviens là, petit regard neutre ! Il est sûrement partit en vacance, j'arrive pas à avoir un regard neutre ...
Finalement, je me décidais en regardant sur ma gauche -il y avais un rocher, et on ne voyait même pas un bout de jamy- et lui chuchotai ... en fait nan, j'ai rien dit, juste ouvert la bouche, comme un gros con.
Jamy Swann Admin
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Sujet: Re: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter Mer 20 Avr 2011 - 20:22
Je sentis sa présence à côté de moi. Comment avais-je fait pour deviner que c'était lui ? Le son de sa respiration, le rhytme de ses pas sur le sable, son parfum ? Aucune idée. Je pense que les gens ont raison en disant que l'amour fait ressortir notre stupidité. Le jeune homme ouvrit la bouche d'un air demeuré et resta ainsi pendant quelques instants. Oui, c'était certain : l'amour nous rendaient aussi idiots l'un que l'autre car je trouvais presque ça mignon. Il était assis là, sur le sable, pieds nus. Une légère brise venait faire flotter ses cheveux blonds autour de son visage fin. Ses yeux d'ordinaire sombres était éclairaient d'un lueur noisette causée par la lumière du soleil. Il portait un jean simple, bleu clair et un t-shirt au col en V blanc. Je posai ma guitare au sol. Il était beau. Je posai ma main sur sa joue et rapprochait avec douceur son visage du mien.
- Tu..., commençais-je
Je me penchai vers lui et glissai ma main dans ses cheveux. J'effleurai ses lèvres d'abord avec retenue puis avec plus de tendresse. Je sentis qu'il levait les mains mais il s'arrêta dans son élan, les bras raides suspendus en l'air. J'amenais sa main dans le creux de mes hanches et l'autre dans ma nuque. À peine quelques secondes plus tard, il s'écarta brusquement en expirant profondemment. J'étais quelque peu déçu. Hmm... j'étais trop rapide pour lui, n'est-ce pas ? Il ne fallait pas brusquer les choses non plus. Je n'étais presque pas étonnée par son comportement. On ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un d'associable d'être légèrement coincé. C'était un jeune homme sauvage qu'il fallait plus ou moins apprivoiser. Parfois j'avais envie de l'appeler Pégase. Comme dans la légende, aucun être n'avait réussi à chevaucher ce cheval ailé, jusqu'à ce que le héro Persée y parvienne. Seulement je n'étais pas un demi-dieu et mon père ne pouvait pas m'aider en utilisant sa puissance ou en m'envoyant des armes divines. Mais j'avais tout de même une arme fatale. Ma guitare. Je m'écartais lentement et ramassai ma gratte, échouée sur le sable à mes côtés.
"Her face is a map of the world Is a map of the world You can see she's a beautiful girl She's a beautiful girl And everything around her is a silver pool of light The people who surround her feel the benefit of it It makes you calm She holds you captivated in her palm
Suddenly I see This is what I want to be Suddenly I see Why the hell it means so munch me
I feel like walking the world Like walking the world You can hear she's a beautiful girl She's a beautiful girl She fills up every corner like she's born in black and white Makes you feel warner when you're trying to remember What you heard She likes to leave you hanging on a world
Suddenly I see
And she's taller than most And she's looking at me I can see her eyes looking from a page in a magazine Oh she makes me feel like I could be a tower A big stronger tower She got the power to be The power to give The power to see
Suddenly I see..."
Cook Wesley Admin
Messages : 367 Date d'inscription : 10/02/2011 Age : 30 Localisation : Avec toi, jolie beautée ! :D /PAN/
Sujet: Re: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter Mer 4 Mai 2011 - 14:48
- Tu...
Je Tu Il Nous Vous Ils. Je ne savais pas. Tu me regardais. Elle savais sûrement. Il n'était pas là. Nous ne parlons pas, mais communiquions quand même. Vous me lisez. Ils ? Ils ? Il n'y a pas de ils. Car il n'y a que nous deux. Deux. Duo. Couple. Groupe. Assemble.
Je saurais bientôt. Tu m'embrassais. Elle fais la chose dont laquelle j'ai le plus peur. Il est là. Nous communiquons encore plus, mais toujours silencieusement. Vous me lisez toujours. Ils s'aiment. C'est nous.
J'avais peur. Je n'y pouvais rien. Ce pouls qui d'un seul coup passe plus vite, ça me fait peur. Je me sens bizarre, ça me fait angoisser. Ses lèvres sur les miennes, ça me fait peur. Cette sueur qui vient sans que je lui demande, quand je la vois simplement. Ca me fait mal. C'est la peur. Là. Juste là, dans la gorge et au ventre. Ca ne me tort pas, non. Ca s'appuie. Comme une main qui m'appuyais dessus. J'étais paralysé. C'était le mot. Statufié. La Peur à de grands pouvoirs. Mais ils sont mauvais. Elle continuais. Pendant ce temps là, moi, je souffrais. Je souffrais à cause de la peur. Je l'aimais, c'était un fait. Mais je ne pouvais m'en empêcher d'avoir peur. Je voulais crier. Hurler. Et pleurer … Pour tout. Mais … Je n'y pouvais rien … cette réaction qui viens d'un seul coup, la peur. Je la sentais dégouliner, la sueur. Je voulais me révolter. Ne plus avoir peur. Mais je n'y peu rien. Ca me fait peur. Je m'en inquiète. On doit sûrement penser que je suis coincé mais … Un baiser, l'amour, ça me fait peur. Elle. Elle me fait peur. Je dois vraiment être dingue pour aimer à la fois, et avoir peur. Je ne doit pas être humain, je pense... Ou alors je tourne vraiment pas rond … Tant mieux. Si ma vie n'avais été qu'un cercle, cela aurait été vraiment ennuyeux. Il faut des zig-zag, quelques courbes … Bref … ma révolte revint bien vite, car je la repoussais. Je m'en voulais. Mais … je me sentais déjà un peu mieux … Je haletais. Je devais vraiment lui paraitre débile. Je fixai le sable. Je ne pouvais pas surmonter son regard. Elle repris son instrument, je le sentis. Et puis je l'entendis faire de sa musique. Et chanter. Je fixai toujours les grains de sable. Sa voix me faisait frissonnais. Je tremblais. Comme une feuille. A un point près. Les feuilles volent. Elles peuvent aller rejoindre les autres feuilles d'un autre arbre. Mais qui sait si les autres l'accepterons, ça, allez savoir. Elle étais déçue, je pense. Elle jouait encore. C'était enjoué. N'importe qui aurait eu envie de claquer des doigts au moins une fois. Mais pas moi. J'étais trop effrayé pour ça. Je pris du sable dans ma main, lentement. Puis je le relaissais tomber doucement. Je regardais ses mains. C'était assez lâche. Je regardais ses mains plutôt que ses yeux. Mais ce serais trop dangereux, si je le fait. Je pourrai peut-être prendre encore plus peur. Puis je rebaissais les yeux. D'un seul coup. Vivement. Le sable. Regarde le sable Peter. Ne te fait pas avoir par tes sentiments. Tu veux la regarder, mais si tu le fait, tu vas avoir peur d'une suite trop … rapide ? On va dire ça. Elle étais au trois quarts de la chanson a peu près, je pense... C'est la que je lui posai ma main lentement sur une de ses épaules. Et puis j'eus l'erreur de la regarder. Et là je repris peur. J'allais l'embrasser, tout deux on le savais mais … J'ai trop angoissé. J'étais figé. Penché sur elle, mais figé. Elle ne jouait plus, ni ne chantait. Une brise passa doucement. Je la regardais droit dans les yeux. Puis j'avais beau être figé, j'étais pas demi-dieu, mes muscles se détendirent d'un seul coup, trop fatigués, et je lui tomba carrément dessus. Argh je fait quoi là … Je suais encore plus, je respirais comme si je venais de me faire faire renverser par une voiture et que j'avais miraculeusement survécu, et … J'avais mal. Foutue peur … J'ai presque envie de m'exiler dans une grotte …
-Heu …
Seul truc que j'ai réussis à souffler … Ca résume bien tout ça, vraiment ! « heu ». Nan mais franchement, ça veut rien dire ! J'aurais pu dire autre chose, nan ? Je sais pas moi … Bon, revenons à la réalité, là. Il se passe quoi …. J'ai une terrible peur depuis tout à l'heure, et là, je viens de pousser Jamy au sol, moi au-dessus. Nan mais … mais … je fait quoi là … à quoi je joue au juste ? Je joue à un jeu permanent : la Vie.
Dernière édition par Peter Picent [Qui vous ♥] le Jeu 12 Juil 2012 - 17:38, édité 1 fois
Jamy Swann Admin
Messages : 273 Date d'inscription : 07/02/2011 Age : 29 Localisation : Dans la forêt avec les trolls, car c'est là où est ma place \o/
Sujet: Re: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter Dim 8 Mai 2011 - 16:42
C'était étrange comme il avait l'air dépité. Il plongeait sa main dans le sable puis le laissait s'écouler lentement entre ses doigts fins. Moi je continuais de jouer. Mais plus je jouais plus j'avais l'impression d'être à côté de la plaque. Cette air joyeux ne collait pas du tout avec ce que je ressentais. Je n'était pas triste, non, seulement... j'avais l'impression d'avoir subit un lavage de cerveau. J'avais l'impression que mes lèvres prononçaient les paroles comme si je n'avais pas à y réfléchir et que mes mains jouaient comme si se n'était pas moi qui les maîtrisais. Mon esprit était ailleurs, sur... lui. Je ressentais comme... comme un changement. Comme si auparavant... je... je le prenais à la légère. Comme si je pensais que j'aurais pu le négliger sans que cela me gêne, sans avoir mal. Comme si la négligence avait laissé place à la tendresse. Comme si je venais de comprendre.
Je le senti passer une main dans mon dos puis la poser sur mon épaule. J'avais retiré ma guitare. Il pencha son visage vers moi et je voyais, je sentais, que chacun de ses muscles et de ses tendons était extrêmement tendus. Je sentais... la peur. Le parfum de la peur. Puis avec une soudaineté inatendue, le jeune relâcha toute sa tension et tomba. Je tombai à la renverse, enmmenée par son poids -bien que je trouve qu'il fut léger-. Nous nous retrouvions dans une position... étrange, moi allongée, lui s'étant rattrapé, les bras légèrement tendu prenant appui dans le sable à côté de chacune de mes épaules, juste au-dessus de moi, ses cheveux blonds en bataille. J'estime avoir de la chance d'avoir la peau noire, car on ne peut pas me voir rougir. Si ce n'avait pas était le cas, on aurait pu remarquer la teinte rosée dont s'étaient teintée mes pomettes. Mon coeur faisait au moins du deux cents à l'heure, et je cru qu'il allait s'emballer lorsqu'il approcha sa bouche de la mienne, ses cheveux me chatouillant légèrement.
- Je ne peux pas..., murmurais-je soudain.
Je me défis de son étreinte, ramassai ma guitare et mes baskets puis marchai d'un pas précipité sur le sable tiède vers la descente permettant de partir de la plage.
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Sujet: Re: Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter
Quand la mer monte... (à moins qu'elle descende ?) Ft. Peter